Maintenance proactive : éviter les coûts astronomiques des pannes

Blog proposé par Dell EMC

Tout arrêt de la production informatique ou toute panne sur les postes de travail peuvent coûter une véritable fortune aux entreprises. Un service de maintenance proactive permet d’éviter l’interruption des activités.

Quelques minutes de panne de son infrastructure informatique peut coûter une véritable fortune à une entreprise. Un service de maintenance proactive peut permettre d’éviter tout interruption dans votre business.

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C’est un fait, l’informatique représente un budget important pour une entreprise. Tant que le système d’information tourne, le service rendu aux collaborateurs rentabilise les investissements réalisés. Mais lorsqu’une panne survient, l’impact sur les finances de l’organisation peut être considérable.

Plus de 500 000 dollars de pertes

De l’autre côté de l’Atlantique, le bureau d’étude IHS s’est récemment penché sur la question. Dans son rapport publié en début d’année, il estime à pas moins de 700 milliards de dollars les pertes subies chaque année par les entreprises nord-américaines en raison de défaillances informatiques. Pour une entreprise de taille moyenne, le coût serait d’un million de dollars par an. En ce qui concerne la France, une autre enquête menée par le cabinet Vanson Bourne chiffre à 555 000 dollars la perte annuelle moyenne due aux interruptions de services informatiques. Salariés à l’arrêt, ventes perdues, coûts de remise en service, l’addition peut effectivement grimper très rapidement. Bien que le risque zéro n’existe pas et que la loi de Muprhy se vérifie régulièrement dans les services IT du monde entier, il existe des solutions pour réduire les risques. Le maître mot : anticipation.

Du serveur à a tablette

Pour éviter au maximum les pannes, il n’existe pas de recette miracle. Il faut garder en permanence un œil sur tous les composants du système d’information afin de déceler le moindre signe de faiblesse. Selon le type de matériel, il existe différents symptômes annonciateurs de problèmes. Encore faut-il être en mesure de les identifier à temps et les équipes IT ne disposent pas toujours du temps et des ressources nécessaires pour tout surveiller. C’est pourquoi elles sont nombreuses à travailler en réaction, une fois le problème survenu. Pour pallier cette situation, de plus en plus d’équipements peuvent être déployés avec une couche de service supplémentaire permettant d’intervenir de manière proactive. Deux grandes familles se distinguent.

  • L’infrastructure

A la base du système d’information, le réseau est celui d’où proviennent la majorité des interruptions. Il est d’autant plus important aujourd’hui que le cloud et la mobilité prennent une place de plus en plus importante dans les entreprises. Gartner estime dans son analyse les conséquences d’une panne réseau à plus de 300 000 dollars par heure d’indisponibilité. En analysant par exemple les commutateurs (configuration, matériels, ports, protocoles…), il est possible de détecter des problèmes affectant le fonctionnement et susceptibles de mettre le SI à l’arrêt. Idem côté serveurs et systèmes de stockage. L’outil de surveillance collecte automatiquement des données sur l’état des composants (BIOS, micrologiciels, pilotes…) et lance l’alerte auprès d’un expert dédié en cas de problème. Ce dernier pourra ainsi évaluer le risque et prendre les mesures nécessaires pour assurer la continuité du service.

  • Le poste client

Alors que le poste de travail est devenu au fil du temps un outil indispensable pour un grand nombre de salariés, la plupart d’entre eux ne sont pas des experts informatiques. C’est pourquoi les solutions de surveillance destinés au datacenter on été déclinés pour les postes client. Grâce à un agent léger installé sur un PC ou une tablette, le fournisseur peut recevoir en temps réel des alertes signalant un problème sur le disque dur, la mémoire, ou encore la batterie. Ce dernier peut ainsi entrer en contact immédiatement avec l’utilisateur pour établir un diagnostic et proposer une solution. Certains contrats de maintenance vont même plus loin en automatisant la réaction. Si une défaillance est détectée sur un appareil, un matériel de remplacement peut immédiatement être livré.

Moins de maintenance, plus d’innovation

La maintenance proactive a plusieurs avantages pour les DSI. Non seulement elle réduit les durées (et donc les coûts) des interruptions de service pour les utilisateurs, mais en plus, elle leur libère un temps précieux. D’après une étude menée en mars 2016 par Vanson Bourne, 61 % des DSI dans le monde passent davantage de temps à maintenir leur IT existante qu’à travailler sur des projets innovants. En laissant à un tiers la responsabilité de les avertir seulement en cas de besoin, les responsables informatiques pourront enfin inverser la tendance.

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