Fabrice Jonvel (Bluesafe) : en route vers le « social hotspot »

Bluesafe Fabrice Jonvel

Fabrice Jonvel, cofondateur de Bluesafe, évoque avec nous « Les enjeux de la radio et des hotspots privés et publics », et en particulier le Bluesafe Guest Manager (BGM) et l’identification de l’individu qui se connecte via Facebook.

Quelle solution proposez-vous pour revaloriser le hotspot commercial ?

Pour réinventer le hotspot en lui donnant de la valeur ajoutée, nous sommes partis de la contrainte de traçabilité légale, avec un code de connexion indispensable, afin de rassurer l’entreprise. Et nous avons trouvé une identité numérique ailleurs à utiliser sans la créer.

Dans notre culture de la sécurité, les réseaux sociaux s’inscrivent en fournisseurs d’identités numériques sur internet. Sur un hotspot classique, la facilité la connexion de Facebook Connect laisse la possibilité de créer une identité numérique si elle n’existe pas.

Tel a été notre raisonnement initial. Via un service en mode SaaS, Bluesafe Guest Manager (BGM), avec l’ajout de fonctionnalités d’utilisation d’identités extérieures, comme Connect, Twitter, etc. C’est le concept de ‘social hotspot’.

Comment vous est venue cette idée de substituer l’identité sociale à la déclaration de la personne qui veut se connecter ?

Elle nous est venue de la découverte de la stratégie de réseaux sociaux des marques, qui cherchent à développer la relation client, à accéder aux informations liées aux centres d’intérêt des possesseurs de comptes, qui laisse la possibilité d’accepter ou non de laisser voir des caractéristiques du compte.

Cette approche permet de suivre les abonnés en temps réel, et ouvre les portes de la rétribution du client sur ses efforts de promotion. En alimentant les stratégies de réseaux sociaux, nous apportons à l’enseigne la connaissance de la présence du client dans ses locaux. Et nous fournissons la possibilité de déployer une stratégie en temps réel pour que le vendeur aille à la rencontre du client, et lui offre une promotion.

Votre solution est-elle adaptée à la réglementation ?

La loi autour de l’identité reste floue, il n’y a pas de définition du moyen identification. Notre solution consiste à partager un secret qu’il est impossible de remonter. Il n’y a pas de clé de connexion, juste l’adresse MAC de la machine client et l’adresse IP de la ressource vers la connexion. De plus, nous améliorons l’identité stockée dans le journal légal.

Le réseau social se place sous à loi de la traçabilité des accès, et nous améliorons la reconnaissance de l’identité.

Du côté de l’infrastructure, un hotspot, de 1000 à 1500 euros, une connexion au CRM pour fournir un environnement client, et le marketing dans Facebook.

Et concernant les risques de dangerosité du Wifi ?

Notre étique conseille de donner l’information au client, c’est sanitaire, et cela doit être traité avec vigilance. Nous respectons les normes sanitaires, les règles de stockage de l’information, et les règles anti-intrusion.

À nous de faire la promotion de ces technologies en y apportant un minimum de précautions, de mettre en place des solutions qui évitent d’être juge et parti.