BonitaSoft est un spécialiste des solutions open source de gestion des processus métiers (BPM pour Business Process Modeling). L’actualité de la compagnie est particulièrement chargée. Nous avons fait le point sur ces différentes annonces, mais également sur le positionnement de l’éditeur, avec son président-directeur général et fondateur, Miguel Valdés-Faura.
Comment s’est formé BonitaSoft ?
La société a été créée en juin 2009. Toutefois, le projet est bien plus ancien puisqu’il date de 2001 et s’est développé avec le support de l’INRIA, puis de Bull. Nous avons souhaité attendre le bon moment pour nous lancer et devenir un éditeur de logiciels à part entière
Quels sont les développements récents de la société ?
Si notre R&D est toujours à Grenoble, nous disposons maintenant de bureaux parisiens situés à Boulogne, mais aussi d’une présence aux États-Unis, à San Francisco et à Boston. Ces bureaux se focalisent sur l’aspect commercial de notre activité. L’entreprise compte aujourd’hui une trentaine de personnes
Pourquoi ce revirement commercial ?
Au départ, le produit était prêt et les clients demandeurs. Aussi nous avons assuré les ventes en direct. Toutefois, notre croissance ne peut se faire sans présence commerciale. Signalons également que nous avons complété notre premier tour de table par une somme de 2,5 millions d’euros.
Et du côté de Bonita Open Solution ?
Avec Bonita Open Solution, nous souhaitons démocratiser le marché de la BPM. Jusque-là nous avons montré que cette solution était unique dans le monde open source. Avec la version 5.3, nous ajoutons un module de simulation des processus, une fonctionnalité très demandée par nos clients et la communauté.
Des visées sur le marché du SaaS ?
Nous avons ajouté des fonctionnalités permettant un déploiement dans le cloud et la gestion multiclients. Nous avons également effectué un large travail sur la montée en charge et la sécurité. Ceci permettra à nos clients et partenaires de proposer des offres Bonita en SaaS, en tant que service métier.
Et l’intégration ?
Nous avons commencé, même si ce n’est pas encore notre source principale de revenus, à constituer un réseau de partenaires locaux. Depuis le début de l’année, nous avons fédéré une vingtaine d’intégrateurs certifiés, situés sans dix-sept pays différents. La mise en place d’un tel réseau est indispensable pour assurer notre développement.
Quid de la communauté ?
Lors du dernier trimestre, nous avons compté 40 000 téléchargements par mois, répartis sur plus de 200 pays, contre 25 000 par mois en janvier 2010 et 5000 par mois en juin 2009. 1000 à 1500 messages sont postés mensuellement sur nos forums.
Le travail de la communauté se concentre sur l’écriture de connecteurs et d’extensions. Nous comptons environ 125 contributions de la part de la communauté : accès aux réseaux sociaux (Facebook…), aux systèmes de gestion documentaire (Alfresco…), aux services SaaS ou cloud (Amazon…), etc.
Diverses tendances animant l'univers des LLM transparaissent en filigrane du discours de Meta sur Llama…
Mandiant a attribué un APT à Sandworm, considéré comme le principal groupe cybercriminel à la…
Les deux startup proposent un connecteur entre la platefome OpenCTI de Filigran et l’EDR de…
Des chercheurs ont mis des agents LLM à l'épreuve dans la détection et l'exploitation de…
Dans la lignée de Signal, iMessage intègre une couche de chiffrement post-quantique.
Douze fournisseurs sont classés dans le dernier Magic Quadrant des infrastructures LAN.