Bourse : à la baisse, sous les consolidations !

Séance du mardi 26 : les indices positifs n’ont pas suffit à empêcher le CAC40 de passer sous la barre des 3300 points !

Les statistiques macroéconomiques supérieures aux attentes n’ont pas permis d’éviter une nouvelle séance à la baisse, avec des volumes d’échanges qui restent faibles. Le CAC40 perd 1,05% à 3.256,69 points, et repasse sous la barre psychologique des 3300 points.

A l’approche du long week-end du Labor Day, Wall Street est resté très volatile, n’enregistrant une progression qu’en fin de séance, suffisante pour terminer en positif.

Coté indices, les indicateurs sont au vert, tant en France avec l’évolution des commandes de biens durables qui progresse de 1,7% hors transport, les analystes n’attendaient qu’un petit 0,6%, qu’en Europe ou le sondage IPO d’août s’inscrit à 90,8, contre 90 en juillet, un chiffre encourageant pour les prochains mois.

Aux Etats-Unis, c’est le Conference Board qui été très attendu. L’indice de confiance des consommateurs américains est en hausse à 81,3 en août, contre 77 en juillet. Quant aux ventes de logements neufs, elles restent supérieures aux attentes avec 1,165 millions d’unités en juillet.

Après le retrait de l’offre de Liberty Media, John Malone trouvant sans doute le prix de reprise trop élevé, il ne reste plus que deux candidats à la reprise de Vivendi Universal Entertainment, comme on s’y attendait : NBC et le consortium réuni autour d’Edgar Bronfman Jr.

Vivendi Universal qui soutient Deutsche Telekom dans son projet de rachat du polonais PTV, en partie détenu par le groupe français.

Le titre Intel résiste à New York, malgré l’indécision de Craig Barrett, qui se dit incapable d’affirmer que le quatrième trimestre sera bon ou non, et qui apporte un bémol à la reprise du secteur informatique. Une attitude qui devient coutumière chez le patron d’Intel, qui à l’occasion de la publication de ses résultats au premier trimestre avait déjà enchaîné le chaud et le froid !

Le titre Xerox, sous pression depuis plusieurs semaines après sa condamnation à verser 300 millions de dollars de dommages et intérêts pour le versement de retraites insuffisantes à d’anciens salariés, reçoit une bouffée d’air avec le relèvement de l’opinion de SG Cowen.