Bourse : au dessus de la barre des 3000 points

Séance du lundi 2 juin : un vent d’optimisme se propage des places boursières américaines vers l’Europe

Il était très attendu, et semble s’y tenir. Le CAC40 vient enfin de franchir la barre des 3000 points, et va probablement y rester quelques temps, si le climat clément que souffle la Bourse de New York se maintient.

Dans un volume d’échange en augmentation, le CAC40 s’est adjugé 1,89% à 3.048,32 points. La Bourse de Paris a suivi l’élan engagé par toutes les places européennes. De l’autre coté de l’Atlantique, la journée s’est finalement terminée sur une note plus nuancée. Si le Dow Jones a progressé de 0,54%, à 8.897,81 points, après avoir franchi la barre des 9000 points en cour de séance. Le Nasdaq a reculé de 0,32%, à 1.590,75 points, sous l’effet des semiconducteurs. la hausse de l’indice américain ISM du secteur manufacturier, supérieure aux attentes, n’a pas suffi à aider le marché à franchir les barres symboliques des 9000 points pour le Dow Jones, et 1600 points pour le Nasdaq. Les valeurs technologiques, dans leur majorité, ont profité de l’optimisme boursier pour suivre le Nasdaq. Cap Gemini se redresse de 5,82% à 31,25 euros. Alcatel progresse de 3,85% à 8,09 euros. STMicroelectronics monte de 3,74% à 19,97 euros, malgré l’abaissement de la note de Lehman Brothers. De son coté, France Telecom a vu sa note dégradée par JP Morgan. Bull se maintient sur sa lancée. Après les 40% de hausse enregistrée vendredi, le titre a encore progressé de 33,67%, à 1,31 euros, sur les spéculations qui accompagnent des rumeurs de recapitalisation du groupe. La rumeur de la vente des 700 boutiques Spenser Gifts par Vivendi Universal, sur la base d’un article du ‘Wall Street Journal’, n’a pas profité au titre, qui perd 2,12% à 15,93 euros. L’acquisition de la chaîne de magasins par un groupe d’investisseurs, parmi lesquels les fonds d’investissement Gordon Brothers Group, LLC et Palladin Capital Group n’a été confirmée qu’après la clôture de la Bourse de Paris. Mais le montant de la transaction n’a pas été révélé. A New York, un article de la revue ‘Barron’s’ remet en cause la valorisation d’Intel après la chute des ventes de cartes mères à Taïwan. C’est suffisant pour inquiéter les investisseurs, faire chuter les valeurs des semiconducteurs, et entraîner le Nasdaq à la baisse.