Bourse : Cap Gemini flambe

Séance du vendredi 28 février : la semaine boursière a terminé en hausse, mais le marché reste plombé par la crise irakienne. Le CAC40 a perdu 6,28% sur février

Les SSII à la fête avec Cap Gemini

Cap Gemini a créé la surprise avec un rebond inattendu de 16,05% à 24,30 euros. Après plusieurs séances sous pression, la publication des résultats du groupe a rassuré les investisseurs. La marge opérationnelle au second semestre 2002 se redresse de 3,1% et le bénéfice d’exploitation à 114 millions d’euros, certes en retrait, se révèle supérieur aux attentes. Autre signe du redressement du groupe, sa trésorerie s’améliore, à 465 millions d’euros. La chute de 13,9% du chiffre d’affaires, à 7,05 milliards d’euros, était attendue sur un marché dégradé. Toutes les valeurs SSII ont profité de l’envolée de Cap Gemini pour progresser : Atos Origin, 9,27% à 27,71 euros, Unilog, 7,39% à 24,70 euros, GFI Informatique, 6,32% à 2,69 euros, et Altran, 5,31% à 2,58 euros. Seule Valtech manque à l’appel, le groupe chute de 7,92% en lançant un avertissement sur la perte d’exploitation attendue pour le premier trimestre 2003. Bourses : les valeurs technologiques se portent plutôt bien Le CAC40 a profité du redoux sur la Bourse de New York pour progresser de 1,41% à 2.754,07 points. Malgré un léger fraîchissement tendanciel, Wall Street s’est maintenue en territoire positif. Le Dow Jones a joué l’étale en progressant de 0,08% à 7.891,08 points, tandis que le Nasdaq a continué de s’engager à la hausse, progressant de 1,03% à 1.337,52 points. Les télécoms profitent de l’évolution positive de l’Internet mobile, surtout après la publication de la progression de 25% du volume des pages Web téléchargées sur des mobiles en Grande-Bretagne, entre décembre et janvier. Orange, l’un des quatre opérateurs britanniques, en profite pour progresser de 5,14% à 7,36 euros. L’enchaînement des annonces de contrats semble profiter au titre Alcatel, qui progresse de 6,02% à 6,69 euros. Cependant, cette envolée constatée sur les deux dernières séances doit inciter à la prudence, car elle profite plutôt d’une position vendeuse sur la valeur que d’une réelle tendance haussière. Sur Wall Street, les investisseurs ont préféré tirer profit de la progression des dernières séances. Leur position vendeuse a pesé sur le marché. Elle démontre l’inquiétude pour l’avenir à court terme, malgré la publication de statistiques encourageantes. Le PIB américain s’inscrit en hausse de 1,4% au dernier trimestre 2002, contre une attende de 1%.