Bourse : EMC met le feu et Intel rétorque au fisc

Séance du jeudi 7 août : pas de trêve estivale à la Bourse. Les indices parviennent à peine à redresser la barre, qu’Alstom plonge et Intel répond vivement au fisc américain

La Bourse de Paris a profité de la publication d’indicateurs macro-économiques américains supérieurs aux attentes pour se redresser. Le CAC40 a progressé de 0,14% à 3.130,56 points.

A Wall Street, si le Dow Jones a clôturé en hausse, 0,71% à 9.126,45 points, entraîné par les valeurs traditionnels de l’économie américaine, les valeurs technologiques ont été plus contrastées, le Nasdaq stable trébuchant de 0,03% à 1.652,74 points.

Dans le feu de l’actualité, Cisco, Intel et Microsoft ont représenté de forts volumes d’échanges. Coé indicateurs US, la productivité a fait un bon de 5,7% au deuxième trimestre, les stocks des grossistes sont inchangés, mais leurs ventes ont augmenté de 1,5%, quant aux inscriptions hebdomadaires au chômage, elles se sont réduites.

Avec les notations des agences revues à la baisse, suite à son plan de refinancement, Alstom plonge à nouveau. Le titre perd 20,07% à 2,31 euros. L’arrivée de l’Etat dans le capital du groupe lui évitera sans doute la faillite, mais pourra difficilement satisfaire les actionnaires, qui y voient la dilution de leur participation.

Le fabricant américain de matériel de stockage EMC a mis le feu à Wall Street en annonçant le maintien de ses objectifs de résultats, avec une progression de ses revenus de l’ordre de 15% et une marge brute en hausse autour de 48%.

Son p-dg, Joe Tucci, a déclaré aux analystess qu’il s’attendait à une accélération de la croissance sur la deuxième moitié de l’année, et il a réitéré les prévisions faites pour les 3è trimestre, s’annonçant entre 1,45 et 1,5 milliard de dollars. Les rumeurs d’achat de Legato sont également revenues aux oreilles de Wall Street.

Menacé d’un redressement sur ses économies d’impôts à l’exportation par le fisc américain, Intel entend contester par tous les moyens légaux la proposition qui vise à réinjecter environ 600 millions de dollars, plus intérêts, dans son revenu imposable. Jeu de géants…