Bourse : fin de semaine mitigée

La Bourse a terminé la semaine en repli sur les prises de bénéfices, avec une séance du vendredi 25 juin marquée par l’indécision.

La révision à la baisse du PIB américain – croissance à 3,9% en rythme annuel, contre 4,4% annoncés précédemment – a profité au marché et permis à la

Bourse de Paris de limiter sa correction engagée par les prises de bénéfices. Le CAC40 se replie de 0,36% à 3742,38 points. Sur la semaine, face aux incertitudes du marché américain et malgré un excès de prudence, la Bourse de Paris aura finalement joué la stabilité, enregistrant une progression symbolique de 0,03%. La Bourse de New York a terminé la semaine sur une note plutôt mitigée, alors que la tension reste forte à quelques jours de la réunion de la Fed, la Réserve fédérale. Le Dow Jones a perdu 0,69% à 10.371,84 points, par contre le Nasdaq a progressé de 0,49% à 2.025,47 points. Si l’indice de confiance du consommateur américain de l’Université du Michigan en juin se révèle meilleur que prévu, à 95,6, l’IFO du climat des affaires en Allemagne déçoit, en passant de 96 en mai à 94,6 en juin. Avec l’annonce de la reprise de la production de pétrole sur les terminaux du sud irakien, et de la fin de la grève en Norvège, le cour du brut se détend. Le baril de Brent à Londres comme le baril de brut léger au Nymex sont repartis à la baisse. Le dollar en a profité lui aussi pour se détendre, et est reparti à la baisse. A la Bourse de Paris, le billet vert a terminé à 1,2146 dollar pour 1 euro. Après plusieurs séances en forte progression, Alcatel s’est replié avec les prises de bénéfices, mais s’est repris de justesse et a terminé la semaine à l’équilibre, avec une ‘progression’ de 0,08%. L’intervention de Lehman Brothers a entraîné un recul de 0,62% du titre STMicroelectronics. Le groupe bancaire a effet placé sur le marché 7 millions d’actions à un prix inférieur à son cour. Les prises de bénéfices ont finalement eu raison de la progression d’Ingenico. Le groupe, premier fabricant mondial de terminaux de paiement, avait en effet profité toute la semaine des spéculations autour de la montée en puissance de Bolloré dans son capital (environ 10%), mais aura trébuché logiquement en fin de semaine de 3,04%.