Bourse : Intel joue l’effet d’annonces

Séance du 30 juin : la Bourse de Paris clôture le semestre en négatif, dans un climat d’indécision

Les Bourses de Paris et de New York dépriment en fin de semestre. Le CAV40 se replie de 0,80% à 3.084,10 points, le Dow Jones frôle la stabilité avec un recul de 0,04% à 8.985,44 points, tandis que le Nasdaq perd 0,15% à 1.622,80 points.

Les indices ont subi la pression des ajustements de fin de trimestre. Ils ne sont donc pas le reflet d’une réalité plus positive. L’indice de confiance de la Communauté européenne s’est redressé en juin, 98,2 contre 98,1 en mai, ainsi que l’inflation qui est remontée à 2% pour les 12 membres. L’annonce de la sortie mondiale des Itanium 2 et Xeon MP a dynamisé le marché américain des valeurs technologiques. Intel, Microsoft, Hewlett Packard et Cisco ont enregistré des volumes d’échange importants. Jusqu’à Apple qui profite du retour des serveurs sur le devant de l’actualité avec son Power Mac G5. Mais si Intel a progressé de 1,12%, IBM a subi l’effet inverse, malgré l’annonce de ses serveurs Xeon. Le cours du numéro un mondial des microprocesseurs a aussi profité de la révision de la recommandation de Smith Barney Citigroup à l’achat. Le secteur des semiconducteurs peine à se redresser. Selon la World Semiconductor Trade Statistics (WSTS), le marché n’a augmenté en mai que de 2% par rapport à avril, avec un chiffre d’affaires de 12,502 milliards de dollars, soit une progression de 9,9% sur un an. Le tribunal d’arbitrage américain a condamné Vivendi Universal à verser un peu plus de 20 millions d’euros à son ancien p-dg Jean-Marie Messier, au titre d’un contrat de cessation d’activité signé le 1er juillet 2002. Contrat non approuvé par le conseil d’administration du groupe. Mais la direction de VU ne l’entend pas ainsi : : »Lecture faite des conclusions, Vivendi entend contester cette décision par tous les moyens de droit à sa disposition, tant en France qu’aux Etats-Unis« .