Bourse : Kelkoo veut entrer sur le marché primaire

La semaine boursière écoulée a été marquée par la déception des indices américains, par le retour des rumeurs de rapprochements ou d’OPA, par le véto du gouvernement américain à l’offre hostile d’Oracle sur PeopleSoft, par la surenchère de Comcast sur Disney…

Faisant écho à la réussite de l’introduction en Bourse d’

Illiad, le p-dg de Kelkoo, Pierre Chappaz, a expliqué dans ‘Les Echos’ que sa société envisageait une introduction boursière « assez rapide« . « L’opération d’Iliad a confirmé la possibilité d’une introduction boursière pour les valeurs Internet et, du coup, nous préparons la nôtre dans un délai assez rapide. La question est de savoir si [cette introduction] aura lieu avant ou après l’été, très probablement sur le marché primaire français« . Même si la Bourse de Paris termine la semaine sur une notre positive, avec le CAC40 qui aligne sa troisième séance en progression, +0,29% à 3.725,40 points, le bilan hebdomadaire reste mitigé, avec un recul de 0,2%, la fin de semaine n’ayant pas permis de rattraper le retard acquis lors de la publication mardi des chiffres décevants et en forte chute de la confiance des ménages américains. Wall Street termine la semaine sur une note atone mais tendue, malgré la révision à la hausse du PIB. Le Dow Jones joue la stabilité avec une progression anecdotique de 0,04% à 10.583,92 points, et le Nasdaq trébuche de 0,14% à 2.029,82 points. Dans l’attente de la décision de la BCE jeudi prochain – la Banque centrale européenne va-t-elle baisser ses taux directeurs afin de calmer la hausse de la monnaie unique ? – l’euro fait du surplace, mais passe sous la barre de 1,25 dollar. La publication par l’institut Eurostat de l’inflation européenne en nette décélération pourrait peut-être influencer la décision de Jean-Claude Trichet, en plus des appels à la révision des taux à la baisse de l’Allemagne et de la France. En France, le recul du chômage en janvier, avec un taux à 9,6%, soit une décrue de 1,1%, cache mal une mesure purement technique liée à la modification des règles du régime d’indemnisation. Toujours aussi volatile, le titre Alstom est reparti à la baisse, reculant de 4,02% sur les prises de bénéfices. Une évolution en dents de scies où s’enchaînent les hausses avec les annonces de contrats, suivies des baisses avec les prises de bénéfices. En dépit des affirmations du groupe, le gouvernement américain met fin au projet d’OPA d’Oracle sur PeopleSoft, estimant que de ramener à deux le nombre des géants du logiciel aurait un effet anticoncurrentiel.