Bourse : la semaine a démarré dans la morosité

Les hésitations de Wall Street ont pesé sur les places boursières européennes, tandis que Paris doit faire face à la baisse des télécoms et la dispersion des valeurs informatiques

Entre le 11 novembre et le pont en France, et le Veteran’s Day et les opérateurs absents aux Etats-Unis, le début de semaine s »est révélé calme et hésitant.

Au cours de la séance de mardi, Wall Street a reculé dans un volume d’échange particulièrement faible, et en l’absence de publications économiques, attendues pour la fin de la semaine. Le Dow Jones perd 0,19% à 9.737,79 points, et le Nasdaq recule de 0,56% à 1.930,75 points. La perte de vitesse des indices boursiers, amorcée la semaine dernière, reste cependant à confirmer. La séance de lundi 10 novembre A la Bourse de Paris, le CAC40 a cédé 0,81% à 3.425,19 points à la suite des tensions sur Wall Street, où le Dow Jones a baissé de 0,58% à 9.756,53 points, et le Nasdaq a perdu 1,48% à 1.941,94 points. Les valeurs informatiques vont en ordre dispersé. Equant a chuté de 2,97% à 7,52 euro ; Atos Origin a perdu 2,88% à 55,60 euros ; Alten a gagné 4,31% à 12,59 euros ; Steria a progressé de 2,74% à 30 euros ; Unilog a gagné 2,59% à 46,82 euros. Alcatel a pris la tête de la chute des valeurs télécoms. Le titre a perdu 2,52% à 11,22 euros. Lagardère a chuté à la suite de l’article du ‘Monde’ sur les points litigieux pour Bruxelles dans l’acquisition d’Editis par le groupe. Selon la Commission européenne, la fusion des deux entités présenterait une position dominante, avec une part de marché française comprise entre 40% et 55% en littérature générale, 60% à 85% des droits d’édition du livre de poche et 40% à 50% de la diffusion pour le compte d’éditeurs tiers. Le titre perd 2,01% à 43,80 euros. JP Morgan anticipe un raffermissement de l’activité des semiconducteurs dans les prochains mois, en particulier sur Intel, dont il relève la recommandation.