Bourse : le déficit américain inquiète le président de la Fed

L’ouverture à la baisse de la bourse de New York, qui a plongé ce vendredi 19 novembre à la suite des commentaires d’Alan Greespan sur le déficit US, a entraîné les places boursières européennes à sa suite, tandis que la réunion du G20 devrait attirer l’attention des observateurs sur la parité dollar ? euro

Difficile de se démarquer lorsque la tendance est à la baisse ! La

Bourse de Paris n’échappe pas à la règle. Le CAC40 s’est replié de 0,83% à 3.798,78 points. Avec un recul hebdomadaire légèrement inférieur à 1%, la Bourse a affiché son premier revirement après trois semaines de hausse. L’indice des prix à la consommation de l’Insee a enregistré une hausse de 0,1% en octobre, soit un gain annuel de 2,1%. La progression de cet indice « s’explique principalement par le fort renchérissement des produits pétroliers » a confirmé l’Institut. La Bourse de New York a enregistré des volumes d’échanges soutenus, mais a plongé suite aux commentaires de la Fed. Le Dow Jones a reculé de 1,09% à 10.456,91 points, et le Nasdaq de 1,60% à 2.070,34 points. Les commentaires inquiets d’Alan Greenspan, le président de la Réserve fédérale américaine, qui analysait le colossal déficit monétaire des Etats-Unis, n’a pas rassuré les investisseurs et a même accéléré la chute du dollar, avec, en corollaire, un cours du pétrole reparti à la hausse. « Les déséquilibres des comptes courants en tant que tels ne doivent pas être un problème, mais les déficits cumulés, qui ont pour conséquence le déclin important des investissements internationaux nets d’un pays, comme c’est le cas aux Etats-Unis, soulèvent des questions plus complexes« , a déclaré Alan Greenspan. Le dollar s’est donc de nouveau déprécié face à l’euro, cotant 1,3050 dollar pour 1 euro à la clôture de la Bourse de Paris. Au Nymex, le baril de pétrole brut léger s’est inscrit en forte hausse, à 48,44 dollars. Capgemini pourrait céder ses activités américaines en difficulté, dixit un article du New York Times, démenti par le groupe. Sur cette perspective, le titre gagne 2,30% et prend la tête des valeurs technologiques à Paris. Jacques Chirac, président de la République française, a déclaré au Premier ministre britannique Tony Blair qu’il n’y a « pas de dossier de fusion EADS-Thalès en cours« . Thalès gagne 1,2%, et EADS +0,6%. Vivendi Universal a reculé de 0,1% après que le groupe a annoncé qu’il montait à 51% dans le capital de Maroc Telecom (lire notre article).