Bourse : le dollar joue les montagnes russes

Le dollar a de nouveau atteint un plus bas historique en cours de séance, avant de se reprendre et de revenir à proximité de sa position de départ, soulevant une interrogation : la BCE est-elle intervenue ?

Séance en dents de scie à la Bourse de Paris sur les hésitations de la Bourse américaine. Le CAC40 a cependant réussi à préserver le seuil des 3.700 points en terminant sur une progression de 0,14% à 3.709,02 points, entraîné par les valeurs de la distribution, et en particulier

Carrefour qui gagne 4,3%. Les investisseurs américains ont profité du bond enregistré mardi à la Bourse de New York, dont les indices se sont repliés mercredi sur les prises de bénéfices. Le Dow Jones a perdu 0,40% à 10.671,99 points, et le Nasdaq 0,19% à 2.076,47 points. Que ce soit en Europe ou aux Etats-Unis, les volumes de transactions sont restés faibles. Le dollar s’est brusquement effondré en cours de matinée, jusqu’à atteindre un nouveau plus bas historique, 1,2930 dollar pour un euro, avant de se reprendre pour finalement terminer à la clôture à 1,2780. STMicroelectronics profite de l’article des Echos qui évoque le remboursement anticipé par France Telecom des obligations convertibles en actions émises par le fondeur en décembre 2001. STMicro progresse de 0,9%, et FT cède? 0,9%. Sans surprise et à l’unanimité, le conseil de surveillance d’Aventis s’est prononcé contre l’offre hostile de Sanofi Synthélabo. Alstom a démontré une nouvelle fois sa volatilité. Le titre chute de 7,41% sur la rumeur de critiques sur la politique tarifaire agressive du fabricant, émise par son concurrent Siemens et relayée par Merrill Lynch. Applied Materials, le premier équipementier mondial pour la fabrication de microprocesseurs, accompagne positivement le secteur avec ses résultats. Le groupe annonce un bénéfice pour son premier trimestre fiscal supérieur aux prévisions, à 82,4 millions de dollars contre une perte de 65,7 millions un an plus tôt, et un chiffre d’affaires de 1,56 milliards de dollars, en hausse de 48%. Mais surtout le groupe a revu ses prévisions à la hausse pour le deuxième trimestre, avec ne hausse significative de ses commandes.