Bourse : Nokia compense Motorola

Séance du mardi 10 juin : le finlandais Nokia confirme ses prévisions. La Bourse de Paris enregistre une hausse modérée

Soulagée par les prévisions stables du premier fabricant mondial de téléphones portables, Nokia, la Bourse de Paris est repartie à la hausse, encouragée par les places américaines.

Le CAC40 progresse de 0,94% à 3.083,85 euros sur fond de rebond du dollar. Le Dow Jones progresse de 0,83% à 9.054,89 points, et après la déprime imprimée par Motorola, le Nasdaq se reprend de 1,48% à 1.627,67 points. Un climat de reprise semble s’installer à Wall Street, encouragé par les fleurons de l’économie américaine, comme McDonald’s ou Boeing. Les perspectives de reprise au second semestre se confirment, les titres retrouvent le chemin de la valorisation boursière. Et d’une manière générale, les indicateurs repartent en territoire positif. Un nouveau rallye boursier s’annonce ! Le premier fabricant mondial de téléphones portables, le finlandais Nokia, a confirmé ses prévisions pour le second trimestre, avec une progression de ses ventes par rapport au premier trimestre. Le groupe s’attend en particulier à une augmentation « substantielle » de sa part de marché sur le standard CDMA. Texas Instrument lance un avertissement sur la croissance de son chiffre d’affaires au deuxième trimestre, attendu plus faible que prévu. La croissance du CA du premier fabricant mondial de semiconducteurs pour téléphones cellulaires ne devrait être que de 5% par rapport au premier trimestre, alors que le groupe avait annoncé +7%. France Télécom veut lutter contre Deutsche Telekom pour la première place dans l’ADSL européen. Profitant de la croissance « exponentielle » de la demande sur ce marché, le pd-g Thierry Breton a révisé les prévisions du groupe à la hausse, et s’est fixé pour objectif de dépasser les 3 millions d’abonnés Internet haut débit, contre les 2,8 millions initialement prévus pour 2003. Alcatel se déploie sur la niche de la guerre en réseau, un marché militaire prometteur estimé à 800 millions d’euros par an pour la seule Europe. Ces systèmes connectent les centres de commandement aux hommes, armes et moyens de renseignement.