Bourse : Oncle Picsou repointe son nez

Dans l’attente de la réunion de la Réserve fédérale américaine, la Bourse s’est inscrite en repli, ce mardi 29 juin. L’aval des créanciers d’EuroDisney en faveur du protocole de refinancement du groupe n’a pas suffi à redonner du tonus

EuroDisney a alimenté l’actualité du jour à la Bourse de Paris. Le groupe de loisirs a en effet annoncé que ‘le nombre requis‘ de ses principaux créanciers a avalisé le protocole d’accord de refinancement. Le protocole prévoit la conversion de 290 millions d’euros d’échéances de crédit bail en participations, et une augmentation de capital de 250 millions d’euros, dont 100 millions souscrits par Disney et le solde réservé aux actionnaires existants. La Bourse de Paris n’a pas confirmé sa bonne tenue de la veille, et a cédé sous la pression des marchés américains, à l’image de ses homologues européennes qui ont reculé en ordre séré. La CAC40 a chuté de 0,40% à 3.756,48 points. Dopée dès le milieu de séance (trop tard pour les marchés européens) par le bon chiffre du Conference Board, la Bourse de New York est repartie la hausse. Le Dow Jones a progressé de 0,54% à 10.413,43 points et le Nasdaq de 0,75% à 2.034,93 points. L’optimisme est revenu sur les marchés américains après la publication de l’indice de confiance des consommateurs du Conference Board, un indice qualifié d' »historique » pour le mois de juin, qui à 102 franchit la barre des 100, contre 93 en juin. Une publication qui intervient trop tard pour avoir profité pleinement aux marchés européens. En France, l’Insee a publié un indice des prix à la production en hausse de 0,6% en mai. En rythme annuel, l’indice ressort à 2,3%. Le pétrole poursuit son mouvement de repli. Le baril de light crude oil passe à 36 dollars sur le Nymex, le baril de Brent à 33,5 dollars à Londres. Quant au dollar, il profite du Conference Board pour se reprendre et repartir lui aussi à la hausse. A Wall Street, l’euro baisse, à 1,2082 dollar pour 1 euro. France Télécom gagne 1,8% avec une offre publique de retrait, qui sera suivie d’un retrait obligatoire, sur les 4,05% de capital de Wanadoo qui ne lui appartiennent pas encore. Capgemini profite des recommandations favorables sur les SSII et les services aux entreprises pour gagner 1,8% et prendre la tête du CAC40.