Bourse : Paris en forte hausse, en attendant la Fed

Séance du mardi 16 septembre : séance positive, en forte hausse, au rythme des indices macroéconomiques, mais sur des échanges qui restent modestes

Profitant d’un climat favorable, de la publication d’indices positifs et des gains du marché américain, la Bourse de Paris a terminé en forte hausse. Le CAC40 progresse de 1,44% à 3.386,41 points. Un climat qui profite à l’ensemble des places boursières européennes, mais les échanges sont restés modestes, reflet de la prudence dans l’attente de signes plus concrets de reprise sur le marché américain.

Les valeurs américaines ont continué de grimper sur leur lancée, sur le statu quo de la Banque centrale. Le Dow Jones a progressé de 1,25% à 9.567,34 points, et le Nasdaq de 2,25% à 1.887,26 points. La Fed a en effet confirmé le maintient de son taux directeur à 1%, et pour longtemps ! Si le risque de déflation demeure, il est mineur, ce qui confirme que la reprise est présente, sauf qu’elle ne crée pas encore d’emplois.

La journée a été rythmée par des publications macroéconomiques. En Europe, la production industrielle de la zone euro progresse de 0,6% en juillet, contre 0,1% en juin. L’indice allemand ZEW du sentiment économique est ressorti en forte progression, dépassant les attentes. Aux Etats-Unis, l’indice des prix à la consommation pour août a progressé de 0,3%.

Le dollar en profite pour se redresser face à l’euro.

Alcatel profite du choix d’Orange, qui place le groupe en tête de ses fournisseurs pour le développement de l’UMTS en France, la téléphonie mobile de troisième génération. Nokia et Nortel profitent aussi de l’accord préliminaire engagé par Orange.

Le relèvement de la recommandation de Merrill Lynch sur le secteur des semiconducteurs aux Etats-Unis profite aux acteurs européens. STMicroelectronics, Alcatel, Philips ou Siemens profitent de la tendance favorable.

AOL Time Warner poursuit sa cure d’amaigrissement, et serait sur le point de céder ses équipes de basket et de hockey d’Atlanta, pour environ 250 millions de dollars, une somme cependant nettement inférieure aux attentes des analystes.

Pendant ce temps, les négociations pour la fusion de Warner Music avec BMG, les activités musicales de Bertelsman, se poursuivent, sous l’?il attentif de EMI qui pourrait jouer le trouble-fête.