Bourse : Paris, privé de JO, ne sombre pas

La poussée du pétrole a profité aux valeurs pétrolières, qui ont entraînées les places boursières européennes à la hausse. Si l’attribution des JO de 2012 à Londres a retenu l’attention des médias, elle n’a pas fait fléchir la Bourse de Paris

Le rejet de la candidature de la ville de Paris pour les Jeux Olympiques de 2012 n’a eu qu’un impact limité sur la Bourse. L’échéance à 7 ans est probablement trop éloignée pour influencer réellement les investisseurs.

La Bourse de New York s’est montrée hésitante, et a fini par céder à la pression du pétrole. Le dow Jones termine en repli de -0,97% à 10.270,68 points, et le Nasdaq de -0,49% à 2.068,65 points. L’indice ISM des services en Europe en juin progresse plus qu’attendu. Il progresse de 58,5 en mai à 62,2. Le dollar a marqué une pause. Il est revenu se placer à proximité des 1,20, à 1,1927 dollar pour 1 euro. Avec l’annonce de la tempête tropicale Cindy sur le Golfe du Mexique, le baril de pétrole est repassé sur la barre des 60 dollars, à 61,28 dollars le baril de brut léger au Nymex, après avoir testé un nouveau plus haut historique à 61,35 dollars. Les valeurs technologiques ont été plutôt bien orientées. UbiSoft gagne 3,25%, Atos Origin 2,87%, Axalto 2,38%, Sopra 1,93%, STMicroelectronics 1,66%, Capgemini 1,60%, Dassault Systèmes 1,16%. Quelques titre trébuchent, cependant, GFI Informatique -0,95%, Engenico -0,74%, Unilog -0,33%. ADE, équipementier américain des semi-conducteurs, plonge de -22,32% sur la révision à la très nette baisse de ses résultats pour le trimestre en cours. Une mauvaise affaire pour Intel, qui recule -0,67%, malgré le relèvement des prévisions de la banque d’affaires UBS sur les résultats du groupe.