Bourse : rumeur? Motorola Semiconducteurs chez STMicroelectronics ?

Séance du mardi 6 octobre : affectés par la baisse du dollar, les marchés européens n’ont pu que limiter leurs pertes

Affectée par la baisse du dollar, la Bourse de Paris se replie. Le CAC40 a chuté de 0,81% à 3.290,35 points dans un volume moyen. Les groupes exposés aux fluctuations de la monnaie américaine ont particulièrement souffert !

Wall Street enregistre sa cinquième séance d’affilée à la hausse, passant de la prudence à l’optimisme en fin de séance. Le Dow Jones gagne 0,61% à 9.653,50 points, et le Nasdaq 0,76% à 1.907,86 points.

STMicroelectronics entend jouer un rôle actif dans la consolidation de l’industrie des semiconducteurs. Pour cela, Pasquale Pistorio a rappelé au ‘Financial Times Deutschland’ que son groupe dispose de réserves pour environ 2 milliards de dollars. « Mais nous pouvons encore clairement augmenter ce montant via des instruments financiers » a déclaré le président du premier fabricant européen.

L’interview de Pasquale Pistorio a relancé la rumeur du rachat de l’activité semiconducteurs de Motorola, ce dernier ayant annoncé lundi la scission de ses activités (cf. notre information de ce 6/10). Les rapprochements sont inévitables : « Dans cinq ans, il y aura moins de dix fabricants intégrés dans le monde« . La déclaration du p-dg a de quoi relancer les spéculations.

De telles spéculations circulent autour de Motorola, mais aussi des branches semiconducteurs de Philips ou AMD. Mais concernant Motorola, le gâteau risque d’être particulièrement difficile à avaler ! La capitalisation de l’activité pourrait se situer entre 11 et 13 milliards de dollars, et propulser STMicroelectronics de la quatrième à la seconde place mondiale.

Nokia prévoit la multiplication par quatre de la taille du marché des échanges de données mobiles durant les prochaines années. De 40 milliards de dollars aujourd’hui, avec les services multimédias, ce marché pourrait atteindre les 180 milliards de dollars en 2007.

Telecom Italia s’apprête à lancer un emprunt de 3 milliards d’euros pour restructurer sa dette, qui s’élève à 37,4 milliards d’euros.