Bourse : Soitec confiant dans ses perspectives de croissance

Emportée par la chute des valeurs technologiques, en particulier les semi-conducteurs américains, la Bourse de Paris débute la semaine à la baisse

Le marché a été marqué par la perspective du ralentissement de la croissance avec le cour du pétrole qui reste fort et entraîne la chute du dollar. En ajoutant les allègements sur les valeurs technologiques après les ‘

profit warning‘, on obtient la chute des places boursières. La Bourse de Paris, principalement affectée par la baisse de Wall Street et du dollar, rate son rebond et termine la séance du lundi 12 juillet sur une baisse du CAC40 de 0,46% à 3.651,63 points. C’est sur la pointe des pieds que la Bourse de New York entame une semaine stratégique, qui pourrait être le point d’orgue de la saison des résultats. Plusieurs géants de l’industrie américaine vont en effet publier leurs résultats trimestriels, et pas moins de 12 sociétés vont se lancer dans l’aventure de l’introduction en Bourse ! Profitant de la baisse relative des tensions sur le pétrole, nous l’évoquions sur notre point d’actualité boursière de la fin de la semaine dernière, le Dow Jones s’est repris et progresse de 0,24% à 10.238,22 points, alors que le Nasdaq subit toujours la pression sur les technos, et se replie de 0,48% à 1.936,92 points. Les investisseurs ont apprécié la déclaration d’André-Jacques Auberthon-Hervé, le p-dg de Soitec, spécialiste de la technologie SOI (Silicon on isolant, silicium sur isolant), qui confirme sa confiance dans la perspective d’une forte croissance séquentielle des ventes au premier trimestre de son exercice 2004/2005. L’industrie accélère l’adoption de la technologie SOI, et le titre grimpe de 6,42% sur cette perspective. La publication par Merrill Lynch d’une étude négative sur l’industrie des semi-conducteurs a entraîné la chute du cour d’Intel, dont les résultats seront publiés mardi, d’AMD publié mercredi, et de STMicroelectronics qui chute de 2,11%. Unilog, dont le titre gagne 3,70%, a signé un protocole d’accord avec l’allemand Avinci, racheté 25 millions d’euros. La fusion des deux sociétés pourrait créer un groupe de dimension européenne avec 800 consultants et un chiffre d’affaires de 90 millions d’euros.