Bourse : Ubi Soft se défend contre Electronic Arts

Les places boursières européennes terminent la semaine sur un léger rebond, tandis que Wall Street continue de se replier sur les performances jugées mitigées des entreprises

L’éditeur de jeux vidéo

Ubi Soft affiche une baisse de 11% de son chiffre d’affaires pour les trois premiers trimestres de son exercice fiscal, à 316 millions d’euros. Mais le groupe a réussi à rassurer les financiers: il a fourni des indications sur sa valorisation et ses objectifs, relançant la rumeur sur le rachat de Eidos et a affirmé sa volonté de se défendre contre Electronic Arts. Dans la foulée, le titre a gagné 6,13%. La Bourse de Paris a profité du fragile rebond de Wall Street à l’ouverture pour s’inscrire à la hausse ce vendredi 21 janvier. Le CAC40 a terminé sur une hausse de 0,31% à 3.854,19 points. Sur la semaine, l’indice vedette est resté stable. Les prix de détail en France ont augmenté de 0,2% en décembre, progressant au même rythme que la consommation des ménages, et portant le taux d’inflation pour 2004 à 2,1%. La Bourse de New York a terminé une semaine plutôt décevante sur un repli. Le Dow Jones a reculé de 0,75% à 10.392,99 points, et le Nasdaq de 0,57% à 2.034,27 points. La progression de Wall Street à l’ouverture a été handicapée par la publication de l’indice de confiance de l’Université du Michigan qui ressort à 95,8 en janvier, en retrait par rapport à décembre, alors que les analystes tablaient sur une hausse. France Télécom profite du relèvement des objectifs d’UBS sur son titre pour gagner 0,86%. Vivendi Universal, entre relance stratégique et indécision, a évoqué plusieurs options sur sa participation de 49% dans le holding polonais Elektrim Telekomunikacja, « une cession ou un renforcement« . Le titre a perdu 0,38%.