Bourse: Vivendi Universal recule, mais reste optimiste

La Bourse est toujours victime de sa reprise. Les prises de bénéfices compensent les gains importants du lundi, mais la séance de vendredi et la semaine se sont terminé à la hausse à Paris

A la Bourse de Paris, la semaine s’est terminé comme elle a débuté: en hausse. Vendredi, le CAC40 a gagné 1,20% à 3.453,12 points. Après un lundi exceptionnel, les plus hauts annuels ayant été battus des deux côtés de l’Atlantique, les jours suivants ont été consacrés aux prises de bénéfices. Puis les investisseurs se sont repris en fin de semaine. Le CAC40 a gagné 2,37% sur la semaine.

A Wall Street, la Bourse de New York a terminé la semaine sur une note en léger retrait. Le Dow Jones recule de 0,48% à 9.809,79 points, et le Nasdaq, malgré la bonne tenue des valeurs technologiques, perd 0,28% à 1.970,74 points. Sur la semaine, l’indice vedette Dow Jones ne gagne que 0,09%, par contre le Nasdaq progresse de 1,99%. Le département américain du travail a annoncé la création de 126.000 emplois, hors agriculture, au mois d’octobre, et révisé en forte hausse ses chiffres d’août et septembre, portant à 286.000 les créations d’emplois sur les trois derniers mois, confirmant la croissance de l’emploi aux Etats-Unis. La rumeur d’OPA évoquant Steria a profité au titre GFI Informatique qui a progressé de 8,87% à 7,73 euros. Profitant de résultats trimestriels meilleurs que prévus, le concepteur de puces graphiques nVidia a bondi à New York, où le titre a gagné 19,7% en cours de séance. Le difficile retour de Vivendi Universal Avec les cessions et la mise en équivalence de Veolia Environnement, le chiffre d’affaires trimestriel au 30 septembre de Vivendi Universal passe en un an de plus de 14 milliards d’euros à 5,9 milliards d’euros, à peine inférieur aux attentes des analystes. Avec le recul des ventes de musique, jeux vidéo et dans la télévision, le chiffre d’affaires pro forma du groupe recule de 7%. Vivendi Universal, qui subit la chute du dollar, prévoit une « très forte progression de son ‘cash flow’« , un « retour à un résultat net positif« , ainsi qu’une réduction de son endettement à 13 milliards d’euros à fin 2003 et 5 milliards à fin 2004. Et pour son exercice 2003, le groupe confirme ses objectifs de « très forte progression » de son résultat d’exploitation.