Comment valoriser la dark data pour mieux piloter son business ?

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Alors que la plupart des entreprises ont pris conscience de l’importance de la data comme levier de business, une grande partie des données reste encore non utilisée ou exploitée de façon approximative, c’est ce que l’on nomme la “dark data”.

Face au constat qu’il y a aujourd’hui sept fois plus de données non utilisées que correctement exploitées dans les systèmes d’information des entreprises, il y a une urgence à adopter de bonnes pratiques quant au management de la data. Un des premiers réflexes à adopter est celui de capitaliser sur l’existant plutôt que de créer de nouveaux fichiers ou reportings … Ceci, afin d’éviter une dispersion des sources d’information ou encore de multiplier les copies manuelles qui peuvent comprendre des erreurs etc.

Quatre compétences à développer

Certaines soft skills sont utiles pour développer une meilleure gestion des données en entreprise et ainsi révéler la dark data pour la mettre au service du business, en voici quatre :

  • l’empathie : elle vous permettra d’aller échanger avec la direction pour comprendre les besoins et souhaits d’évolution. Il ne s’agit pas de parler de technique mais plutôt de réussir à dresser une carte mentale des différentes thématiques de données. C’est ce qui permettra ensuite de diviser le projet “dark data” en sous-parties.
  • l’humilité : cette attitude permet ensuite d’aller voir les différents métiers pour savoir comment aujourd’hui la donnée est pilotée, quelles sont les informations clés, les reportings consultés … Cette étape participe à bien identifier les personnes référentes ainsi que les blocages potentiels pour décider ensuite comment les contourner.
  • le pragmatisme : c’est alors que l’on peut s’appuyer sur les reportings existants, qu’ils soient sous excel ou d’autres formats, pour agréger les données et apporter les adaptations nécessaires. On peut en moyenne connecter 10 sources d’information en un mois et 30 sources au maximum sur un projet global grâce à la solution Alteryx.
  • le bon sens : enfin, ne partez pas tout de suite dans l’automatisation des reportings mais attendez plutôt deux à trois mois, pour voir quels indicateurs sont réellement consultés pour faire un tri. La phase d’automatisation pourra ensuite démarrer sur les données resserrées.

En consultant à la fois les dirigeants et les équipes métiers, une acculturation à l’usage de la donnée va ainsi se propager dans toute l’entreprise : responsabilisation pour remplir correctement les fichiers, annihilation de la création de nouveaux documents … Les collaborateurs deviendront de véritables ambassadeurs quant à la qualité des données !

Tribune signée Aymeric Veyron, responsable du Lab Digital chez Siaci Saint Honoré, client Alteryx