Un meilleur contrôle de gestion et de la fiscalité grâce à la facture électronique

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Les obligations à venir en termes de digitalisation des factures interentreprises ont vocation à simplifier les modalités avec l’administration fiscale. Mais, c’est aussi l’occasion pour toutes les organisations de gagner en transparence et en traçabilité.

164 milliards d’euros. C’est le montant qui manquait en 2020 dans les comptes publics de l’Union européenne en matière de collecte de la TVA. Connu comme un problème récurrent, cet écart considérable entre les recettes fiscales attendues et la somme effectivement perçue par les Etats explique en partie les évolutions réglementaires auxquelles seront soumises les entreprises françaises à compter de 2024 : la facturation et la transmission des données devront dès lors évoluer vers le format électronique selon un calendrier prédéfini.

Mais au-delà du caractère obligatoire, ce nouveau pas en avant en faveur de la digitalisation des pratiques représente aussi une aubaine : il s’agit d’une occasion pour les organisations de se pencher sur les multiples atouts qui découlent de cette transformation tel que le gain de temps, inhérent à la possibilité de disposer d’informations pré-remplies, ou encore la disparition des erreurs imputables au traitement manuel des opérations. Dans son rapport de 2019 intitulé « The e-invoicing journey 2019-2025 », Billentis souligne que les factures électroniques sont l’outil idéal pour lutter contre les écarts de TVA, car elles fournissent les informations les plus complètes à l’administration fiscale, en réduisant les erreurs et possibilités de fraude.

Simplicité et conformité à la clé

L’adoption de ce virage technologique permet également une mise en relation rapide de la facture avec la commande initiale. Les opérations de rapprochement, d’approbation et de comptabilisation en ressortent grandement simplifiés. Grâce à une meilleure traçabilité et lisibilité de l’information, les contrôleurs de gestion disposent de processus conduisant à une consolidation exhaustive et facile à opérer. A noter par ailleurs que la portabilité des données inhérente à la digitalisation rend la continuité des activités possibles en tout lieu, que les collaborateurs soient sur place, en déplacement ou en télétravail.

L’évolution des pratiques au sein des entreprises européennes tend à aller vers toujours plus de centralisation des informations grâce à la digitalisation. Le modèle de « contrôles en temps réel » devient peu à peu la norme et conduit à la transmission instantanée des données de chaque facture à l’administration fiscale. Il se caractérise par une couverture concernant l’ensemble des documents comptables, de la facture au reçu de paiement en passant par les notes de débit ou les notes de crédit, une traçabilité de bout en bout des opérations, ainsi qu’un rapprochement de tous les acteurs impliqués directement ou indirectement dans une même chaîne d’approvisionnement. Les factures transfrontalières seront également traitées et gérées avec cette nouvelle approche. Billentis estime que la transmission des factures électroniques selon ce modèle de contrôles en temps réel permet de réduire d’environ 40 % le coût de la conformité fiscale dans les grandes entreprises.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à télécharger le rapport IDG, pour comprendre en détail les enjeux et défis du passage à la facture électronique !