Lorsque l’entreprise migre vers le cloud, qui se préoccupe des sauvegardes de données et des charges applicatives externalisées ? « La demande pour fédérer la protection de plusieurs environnements va croissante. Souvent, de nouvelles applications cloud-native apparaissent, fondées sur une architecture à base de conteneurs ou sur l’orchestrateur Kubernetes. C’est le prochain paradigme des infrastructures réparties, une lame de fond potentiellement comparable à celle de la virtualisation des applications, apparue il y a 15 ans. Pour mieux protéger tous ces environnements, nous avons fait l’acquisition de Kasten en octobre 2020 », retrace Stéphane Berthaud, Directeur commercial technique, Veeam France et Afrique.
Avec cette opération de croissance externe, l’éditeur peut concrétiser sa stratégie et protéger les applications professionnelles quelle que soit leur packaging, sous forme de machine virtuelle, dans le cloud public ou en micro-services. En parallèle, Veeam cherche à simplifier les migrations d’un univers vers l’autre ; la réversibilité d’un prestataire cloud vers un autre, voire le retour de données en interne sont ainsi simplifiées.
« Nos missions prioritaires consistent maintenant à accompagner les migrations cloud d’entreprises qui disposent d’une infrastructure en propre, ou en partie chez un hébergeur proche, dans un cloud public ou répartie sur plusieurs clouds en mode hybride ».
Le plus souvent, l’organisation cherche à conserver au moins une copie de ses données à distance, en sécurité. Veeam ajoute plusieurs fonctionnalités avancées à son logiciel de sauvegarde, telles que la vérification par antimalware des backups afin de pouvoir repartir sur des bases saines, suite à une attaque par ransomware.
« L’immutabilité des données conservées sur un stockage objet dans le cloud ou sur site, est proposée depuis la version 10. L’équivalent pour le stockage en mode bloc arrive avec la v11 disponible fin février. Les données sauvegardées deviennent immuables, impossibles à modifier quel que soit le fabricant de stockage retenu, même pour un attaquant interne. Désormais, la remise à disposition de machines virtuelles, de bases Oracle ou SQL ou de serveurs NAS physiques ne prend que quelques minutes. La boucle est bouclée : les charges applicatives et les données sont protégées sur les principaux clouds (AWS, Azure, GCP), l’intégrité des data est assurée, et leur remise à disposition optimisée. »
Veeam fournit une portablité de ses licenses de logiciels ; du coup, chaque migration n’exige plus l’acquisition d’un nouveau produit. « Nous proposons un système d’équivalence entre serveur de base de données et instance cloud public. L’acquisition du client concerne x workloads, peu importe où elles se trouvent », confirme Stéphane Berthaud. Les bascules vers le cloud et entre clouds sont enfin simplifiées.
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