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Braquages de comptes en ligne, quatre arrestations!

Le scénario du détournement de fonds sur un compte bancaire via Internet, découvert après que deux clients de la Société Générale aient averti leur banque de mouvements suspects, 15.000 euros détournés au total, se déroule en deux étapes.

La première consiste à identifier les coordonnées bancaires des possesseurs de comptes bancaires qui disposent d’un accès Internet à leur compte afin de virer (voler) les sommes qui y sont en dépôt. La seconde apparaît ici être le point faible qui a permis les arrestations : les sommes détournées sont virées sur un autre compte, sur lequel le voleur ira ponctionner. Une opération qui permet de remonter jusqu’à l’un des maillions de l’organisation mafieuse. Dérive mafieuse en provenance de l’Est Dans le cas de la Société Générale, révélé jeudi 19 août par ‘Le Parisien‘, les deux étapes sont dissociées. Les pirates, qui ont pu dérober les coordonnées bancaires des clients de la banque, les ‘cerveaux‘ probablement russes, ont recruté via un forum de discussion fréquenté par des immigrants russes, des intermédiaires, les ‘mules‘. Les mules sont chargées de vider le compte sur lequel les sommes dérobées ont été virées, afin de les expédier par mandat international aux cerveaux. Avec une prime de 10%. La Bred a reconnu un cas similaire de détournement de fonds sur le compte d’un de ses clients. Dans l’affaire de la Société Générale, deux immigrants lettons et un kazakhe ont été arrêtés et mis en examen. L’enquête de la Brigade des Fraudes aux Moyens de Paiement a permis pour la Bred d’arrêter un étudiant étranger. Les personnes arrêtées semblent n’être que du ‘menu fretin’, qui cherchaient à gagner facilement un peu d’argent. Les organisateurs de la fraude sont quant à eux bien loin? ou tout prêt, mais en tous cas ne figurent pas dans les arrestations. Inquiétudes sur les services bancaires en ligne Les clients des deux banques ont été indemnisés. La rapidité d’action de ces dernières cache en réalité une situation bien inquiétante, que le secteur bancaire cherche à minimiser? Dans les deux cas, les affaires sont présentées comme de simples vols de codes bancaires. Mais elles semblent beaucoup plus sérieuses. Les pirates, dont aucune indication n’a été révélée quant à leur origine, se sont bien connectés sur les services des banques, démontrant la faiblesse de la sécurisation des accès. De plus, il s’agit bien d’organisations mafieuses organisées, qui prennent le temps d’ouvrir des comptes bancaires dans les pays où ils agissent, et de recruter des mules. Mais ce qui soulève le plus d’interrogations, c’est que les banques disposent des moyens techniques pour suivre le trajet des sommes dérobées, d’autant plus facilement que les sommes transitent généralement sur des comptes d’une même banque, le circuit est en effet réduit, moins surveillé et moins contraint ! Les banques n’ont pas pour habitude de régler rapidement des conflits? Leur empressement à régler les problèmes de piratage en ligne de comptes a le parfum d’un aveu de leurs faiblesses ! Mais peut être aussi de leur embarras…

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