BT revient en France

L’opérateur britannique veut se focaliser sur le marché des grands comptes et concurrencer directement Equant

BT Group (ex British Telecom) est désormais libre de faire ce qu’il veut en France. En effet, l’opérateur britannique était jusqu’à la fin de l’année dernière lié -en tant qu’actionnaire- à Cegetel par un pacte de non agression sur la France. Mais depuis la vente de sa participation à Vivendi, le groupe a les mains libres.

L’opérateur compte bien redynamiser un chiffre d’affaires français « symbolique »: moins de 100 millions d’euros. Pour ce faire, il compte partir à l’attaque du marché des grandes entreprises multi-sites. Et entrer en concurrence frontale contre Equant, filiale de France Télécom. Objectif: 30% de croissance par an « Les entreprises ont besoin d’une offre alternative à celle d’Equant qui ne leur est pas proposée aujourd’hui par la concurrence. Si Equant est présent dans beaucoup de pays, son réseau est très peu dense. BT en revanche offre une densité inégalée en Europe avec 55.000 kilomètres de fibre optique et 350 grandes villes inter-connectées. », explique Jean-Yves Charlier, directeur de BT Global Services. « Il faut maintenant reconstruire une présence et redynamiser l’organisation », explique au Figaro Olivier Campenon, nouveau directeur France de BT. Objectif: un chiffre d’affaire annuel en progression de 30% sur les trois ans à venir.