Buffalo TeraStation 3400 : le NAS comme point d’inflexion du stockage

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Adoption du cloud, travail à distance, applications multimédias : avec la TeraStation 3400, un NAS 4 baies décliné au format desktop et en rack, Buffalo aborde plusieurs points d’inflexion dans les stratégies de stockage en entreprise.

Monter des passerelles avec le cloud, faciliter le travail à distance tout en assurant l’intégrité des données partagées, explorer la dimension du multimédia : avec son NAS TeraStation 3400, Buffalo synthétise plusieurs problématiques typiques du stockage en entreprise.

Décliné au format desktop (référence TS3400D-EU) et en rack (TS3400R-EU), ce serveur résidentiel dédié aux professions indépendantes, aux auto-entrepreneurs et aux petits groupes de travail est construit sur une base ARM bicœur, en l’occurrence un processeur Marvell Armada XP MV78230 en Cortex-A7, accompagné de 1 Go de mémoire vive DDR3 et d’un Linux ‘maison’. Il dispose de 4 baies SATA 2 – pour une capacité maximale de 16 To.

Intégrer et protéger

Pour l’intégrer idéalement au système d’information, Buffalo le dote d’une prise en charge d’Active Directory (jusqu’à 5000 utilisateurs ou groupes), du support des architectures iSCSI, d’un moteur de recherche interne (TeraSearch) et de la fonction Distributed File Space Namespace, qui combine en une même arborescence des partages issus de plusieurs NAS.

La réflexion se porte aussi sur la préservation des actifs numériques : ainsi le basculement dynamique entre les deux interfaces Ethernet Gigabit permet-il non seulement de répartir la montée en charge, mais aussi d’assurer une reprise des opérations en cas de défaillance d’un des deux liens. Le support de Time Machine, de la réplication synchrone en temps réel (rsync), des services de stockage en ligne Amazon S3 et de la sauvegarde sur périphériques USB (4 ports disponibles sur la version desktop ; un de plus en façade sur la déclinaison rack) s’inscrit dans cette même logique.

Buffalo fournit également 10 licences pour la solution NovaBackup (version Business Essentials) et annonce une prise en charge de l’antivirus Trend Micro, déployable à même la TeraStation 3400, pour 1, 3 ou 5 ans. La protection s’effectue aussi en vidéo avec un serveur capable d’enregistrer les flux provenant de 10 caméras IP.

L’accès à distance est délégué aux applicatifs WebAccess pour Windows 8, iOS, Android et Windows Phone 7/8. Les administrateurs pourront les exploiter pour recevoir des alertes par mail en cas de dysfonctionnement matériel, d’interruption d’une sauvegarde ou de dépassement d’un seuil de capacité paramétré au préalable.

Le chantier TeraStation

Avantageuse en termes d’encombrement (17 x 21,5 x 23,5 cm pour le modèle desktop), la TeraStation reste énergivore (entre 86 W et 140 W). La référence TS3400D est proposée à 685 euros HT avec un disque de 4 To ; 836 euros avec 8 To (soit environ 38 euros du To) ; 944 euros pour 12 To et 1371 euros pour 16 To. Les tarifs sont plus élevés en rack : 895 euros HT pour 4 To et 1053 euros HT pour 8 To.

Au vu des solutions proposées par les constructeurs positionnés sur le même segment de marché, on peut escompter, parmi les prochaines avancées, une prise en charge du protocole NFS v4, plus avancé que la v3, concernant notamment la négociation du niveau de sécurité entre client et serveur, le chiffrement des communications, la gestion de la reprise sur incident et la migration/réplication de serveurs.

Autres pistes probables, le support des clés wifi et 3G/4G ou encore une meilleure compatibilité avec les SSD, avec par exemple une optimisation du cache ou de la fonction TRIM, laquelle consiste à réguler les cycles de lecture-écriture de la NAND pour allonger sa durée de vie.

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Crédit photos : Buffalo

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