CA Technologies plaide pour l’entreprise en mouvement continu

A quoi bon la transformation numérique, si elle ne favorise pas la remise en question des processus en place et l’accélération de la mise en œuvre de l’innovation? Des idées mises en avant Mike Grégoire à travers le concept du Built-to-Change ?

Mike Gregoire, CA Technologies
Mike Gregoire, CA Technologies

« Nous sommes clairement au cœur d’une transformation massive. Et le logiciel joue un rôle de plus en plus important aussi bien dans nos vies que dans l’économie. Il est passé du rôle de support de l’activité à celui de moyen d’innovation et de création de nouvelles activités,» lance Mike Grégoire, CEO de CA Technologies, à l’occasion de son événement annuel à Las Vegas. « Cependant, pour réussir dans cette nouvelle révolution des entreprises, il convient de s’affranchir de coûts de structure trop rigides et de prises de décisions trop lentes. Traditionnellement, les stratégies d’entreprise étaient définies pour des années, et les bénéfices dégagés procuraient des avantages compétitifs pour longtemps. Aujourd’hui, le temps est réduit, et les vieux schémas d’investissements sont dépassés. Avec les vieux modèles, l’entreprise pouvait planifier des projets sur deux ans pour créer des produits utilisables pendant 5 ans. Désormais, avec l’accélération technologique, la durée de vie des produits est plutôt réduite à deux ans, ou moins encore. Il est donc capital d’innover plus vite. »

Du Build to last au Build to Change

Dans un environnement qui s’accélère avec de nouvelles technologies qui se bousculent, il devient indispensable aux entreprises de pouvoir s’adapter en continu, d’être les plus flexibles. C’est pourquoi l’informatique doit favoriser ce mouvement, plutôt que freiner les initiatives par une rigidité pénalisante. Le dirigeant propose donc le concept “d’entreprises conçues pour le changement“ (Built to Change): « A l’image de sociétés comme Google qui multiplie les initiatives, Facebook qui rachète Instagram, Microsoft qui devient aussi constructeur, Cisco qui se transforme de plus en plus en éditeur… Ces entreprises disposent d’une bonne compréhension de ce qu’elles sont et de ce qu’elles font. Au lieu perdre trop de temps à essayer de comprendre ce que font leurs concurrents, elles innovent et les améliorent leurs produits et services. Elles cherchent à mieux comprendre leurs marchés, leurs produits, et à mieux servir leurs clients. Elles imaginent les meilleurs moyens de supprimer les éventuelles frictions de l’expérience de leurs clients.»

Le capital humain, au cœur de la révolution

Autre dimension de la réussite, la capacité de ces entreprises à recruter et à fidéliser des talents. « Leur management aussi est différent, car elles misent sur les gens, leurs employés. Les équipes sont mises à l’honneur, pas forcément les individus, dans un contexte où le collaboratif s’impose. Les processus sont menés en parallèle et non de façon linéaire. Et surtout, ces entreprises se soucient de leurs employés et de ce qu’ils pensent. En retour, ils se sentent impliqués,» assure Mike Grégoire.

«Dans le temps, les informaticiens se référaient à un “code de conduite tacite” pour ne quitter une entreprise qu’après avoir achevé le projet en cours. Aujourd’hui, ils peuvent la quitter à tout moment. Alors, comment concevoir ou faire évoluer un logiciel sans la stabilité des équipes? Et maintenant que vous allez toutes devenir des “Software Companies”, vous devez gérer vos talents tout comme nous, pour assurer leur fidélité et leur implication.»

Ainsi, le suivi et l’écoute du client, au centre de la stratégie, sont pris en compte par des employés impliqués et concernés. CQFD.

Un outillage pour déployer la stratégie en continu

L’agilité de l’entreprise repose sur sa capacité à implémenter rapidement les bonnes idées ou modifications pour les rendre opérationnelles. Puisque le système d’information est devenu le cœur de la plupart des entreprises, le logiciel s’impose naturellement comme le vecteur d’innovation. Encore faut-il qu’il puisse favoriser le changement. Or, jusqu’à présent, il a souvent représenté un caillou dans la chaussure pour les organisations dont les métiers ont parfois opté pour la Shadow IT (recours à de l’informatique sans passer par la DSI). Compréhensible, même si souvent regrettable…

«Désormais, nous disposons des outils pour favoriser le déploiement continu d’une stratégie sans cesse affinée, en intégrant les remarques des clients, les idées de tous, ou les nouveaux concepts,» affirme Mike Grégoire. «Le logiciel d’entreprise apporte agilité et rapidité d’exécution à l’organisation. Il ne doit plus représenter le frein à ces évolutions, mais offrir les moyens de déployer en continu des innovations ou améliorations à travers toutes activités de l’entreprise. Car ce logiciel est l’interface directe entre les activités de l’entreprise et ses clients, le cœur de ces activités. Votre rôle est désormais de bien comprendre les interactions entre business et technologies!»

Après ces considérations, les équipes de l’éditeur se consacrées à démontrer comment les solutions de CA Technologies peuvent répondre à ces nouveaux besoins d’entreprises déjà très installées.

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