Câble: UGC et Noos fusionneront. Bientôt une offre à 30 Mb/s?

Le nouveau propriétaire de Noos n’entend pas gérer deux marques différentes

Nouvel épisode dans la concentration du marché du câble français. Après le rachat de Noos, UPC (UnitedGlobalCom/Liberty Media) en dit plus sur sa stratégie en France dans une interview à

la Tribune. Le nouveau propriétaire, qui gère désormais deux enseignes dans le pays (UPC: 560.000 abonnés et Noos: 1,2 million d’abonnés) entend fusionner les deux opérateurs. « Le projet est de faire converger les offres et les marques en 2005. Nous transformerons les deux sociétés pour en faire une nouvelle qui prendra le meilleur des deux », déclare Patrick Leleu, p-dg de Noos et d’UPC France. Quant à savoir si la nouvelle société prendra le nom de Noos, d’UPC ou si ce sera une nouvelle marque, il indique: « la question n’est pas tranchée ». La cession de Noos par Suez au groupe UGC (filiale du groupe américain Liberty Media) est effective depuis juillet. « Les deux sociétés (Noos et UPC, ndlr) vont rester, pour l’instant, distinctes, mais elles parleront d’une seule voix et pourront coordonner leurs actions », souligne leur p-dg. Dans le même temps, le nouvel ensemble France Télécom Câble et NC Numericâble est en phase de cession. Un fonds d’investissement pourrait être le repreneur. Mais la concentration pourrait ne pas s’arrêter là. Patrick Leleu considère en effet qu’« il n’est pas exclu qu’au-delà de la constitution de deux groupes, il y ait un rapprochement ultérieur ». « Il y a une logique. Mais nous n’en sommes pas là », ajoute-t-il. Des projets de convergence et de très haut débit

« Courant 2005, nous proposerons la téléphonie sur protocole Internet sur le câble », explique à la Tribune, Patrick Leleu, p-dg de Noos et d’UPC France. « Pour nos offres Internet, nous allons préparer nos réseaux pour un développement considérable du débit. Avec la norme EuroDocssis, nous pourrions potentiellement apporter un débit de 30 Mb/s chez le client ».