Désormais cinquantenaire, l’Association pour l’emploi des cadres (Apec) a commandé au cabinet Elabe une enquête centrée sur l’impact de la transformation numérique sur le quotidien professionnels des cadres du secteur privé. Le sondage a été réalisé auprès d’un échantillion de 1500 cadres et de 502 responsables RH entre septembre et octobre 2016.
Pour 76% des cadres interrogés, la transformation numérique au sein de leur organisation est réalisée (34%) ou en cours (42%). Mieux encore : 87% des cadres et 95% des RH jugent « positif » l’impact global de cette transformation, selon l’étude. Il faut dire que cette transformation ne se résume pas « à la diffusion et à l’usage d’outils numériques ». Elle se traduit également par « de nouvelles méthodes collaboratives et participatives » de travail et de formation, selon l’étude. Ces pratiques se diffusent, certes, mais « moins de 2 cadres sur 3 estiment en faire l’expérience aujourd’hui ».
87% des cadres et 95% des RH interrogés pour l’Apec jugent que cette transformation a un « impact global positif »… qui ne bouleverse pas l’ordre établi. Ainsi, malgré la promesse de méthodes collaboratives et participatives nées de la transformation numérique, « l’organisation pyramidale et hiérarchique du travail reste majoritaire dans les entreprises en France », selon l‘organisation.
Autre enseignement de l’enquête : lorsqu’ils sont invités à se projeter dans 10 ans, « les cadres décrivent des parcours individuels linéaires ». La mobilité étant « réduite au changement d’entreprise ». Autrement dit, ils envisagent une vie professionnelle quasi équivalente à ce qu’ils connaissent aujourd’hui… En revanche, ils conçoivent plus facilement, « pour les autres », qu’il soit nécessaire de renoncer à la sécurité d’un poste, d’avoir des parcours en dents de scie et des mobilités « plurielles ».
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