MWC 2013 : Caterpillar creuse le filon de l’informatique mobile

caterpillar-informatique-mobile

Le groupe industriel américain Caterpillar, connu pour ses engins motorisés, s’essaie à l’informatique mobile avec son troisième téléphone mobile commercialisé sous marque propre : le B15.

Connu pour les engins motorisés qu’il délivre essentiellement aux professionnels de la construction, le groupe industriel américain Caterpillar diversifie ses horizons et s’essaie à l’informatique mobile.

Nouveau venu au catalogue, le smartphone Cat B15 est commercialisé sous marque propre, avec le concours du fabricant Bullitt Mobile, qui détient l’exclusivité sur les licences d’exploitation. Après les modèles B10 et B25, il s’agit là du troisième téléphone estampillé Caterpillar. Comme ses prédécesseurs, il affiche une silhouette robuste, logé dans une cuirasse composée en l’occurrence d’aluminium et de caoutchouc.

Ce châssis pèse considérablement dans la balance (170 grammes et 1,5 cm d’épaisseur pour le terminal, en incluant la batterie extractible de 2000 mAh), mais sa certification de grade IP67 garantit une immunité face à bien des agressions extérieures : microparticules de poussière, chutes jusqu’à 1,80 m de hauteur, températures de -20 à 55 degrés Celsius et l’immersion temporaire – une demi-heure à 1 m de profondeur.

Un positionnement tarifaire agressif

Le B15 tient son faire-valoir pour s’opposer aux smartphones conventionnels, qui ne se prêtent guère à la rudesse d’une utilisation « sur le terrain », dans l’industrie, le bâtiment, la maintenance… et plus généralement pour des activités – y compris des loisirs – pratiquées en plein air.

Protégé par un revêtement Gorilla Glass et doté d’une technologie tactile qui prend en compte la pression des doigts mouillés sans nuire à la précision du pointage, l’écran contribue à renforcer l’impression de solidité.

Caterpillar adopte un positionnement tarifaire relativement agressif pour ce produit annoncé à 299 euros HT dans sa version de base (avec 2 ans de garantie) pour le mois de mars. Cette logique d’accessibilité trouve un écho en l’implémentation d’Android 4.1 « Jelly Bean », préféré à toute solution propriétaire.

La configuration d’ensemble a d’ailleurs tout d’un smartphone conventionnel ancré en milieu de gamme, tel qu’il en abonde actuellement dans les rangs du Mobile World Congress. Écran de 4 pouces en 480 x 800 points (233 ppp), processeur MKT MT6577 à 1 GHz (bicœur sur base Cortex-A9 avec solution graphique PowerVR SGX 531), 512 Mo de RAM, 4 Go de mémoire interne, APN de 5 mégapixels et webcam VGA, connectivité 3G/Wifi/Bluetooth (pas de NFC)…

Dave Floyd, directeur de la technologie chez Bullit Mobile, évoque un produit simple à prendre en main pour le salarié, qui en est souvent déjà familier lorsqu’il possède un smartphone pour son usage privé. « Nous croyons réellement que les smartphones Cat favoriseront la popularité et la croissance de ce marché encore méconnu des mobiles ‘robustes' », résume-t-il.

—— A voir aussi ——
Quiz Silicon.fr : 4 ans d’Android !

Crédit photo : Caterpillar