CeBIT 2013 : Intel continue de modéliser l’ultrabook idéal

Intel et l'Ultrabook de 4e génération au CeBIT 2013

Sur le CeBIT à Hanovre, Intel rappelle à la presse ses engagements en faveur des ultrabooks de 4e génération (‘Haswell’) convertibles, et du ‘multi-écran’. Et parle aussi datacenter, City-watch et cloud…

De notre envoyé spécial à Hanovre – Pas d’annonces fracassantes d’Intel sur le salon CeBIT, sauf, peut-être, celle de la poursuite de ses engagements forts en Europe, où le géant des processeurs compterait 40 ‘labs’.

Intel et l'Ultrabook de 4e génération, détachable, au CeBIT 2013
Intel et l’Ultrabook de 4e génération, détachable, au CeBIT 2013.

Comme l’an passé, Intel ce 5 mars a tenu à rappeler à la presse son implication stratégique dans le concept qu’il revendique avoir inventé : celui de l’ultrabook. La salle de presse accueillait, en réalité, toute une rangée de petits stands pour ses partenaires OEM, que sont notamment Acer, Asus, Dell, Fujitsu, HP, Lenovo, Toshiba… mais aussi MSI et Samsung.

En vedette, Karen Regis, directrice marketing Ultrabook chez Intel (notre photo), a récapitulé les atouts de l’ultrabook de nouvelle génération au nom de code ‘Haswell‘ : il est doté d’un processeur Core i (5 ou 7…), son écran est tactile, détachable (donc un « convertible »), il est très ‘slim‘ (17 mm avec le clavier, 10 mm sans), très économe en énergie, avec une autonomie de 10 heures qui peut être poussée à 13 heures grâce à une batterie additionnelle logeable dans le ‘dock’.

De fait, grâce aux nouveaux ‘chipsets’, la consommation d’un Core i tomberait à 15 watts. Cet ultrabook dernier cri intègre également la technologie WiDi (wireless display) technology.

Intel, Karen Regis et l'Ultrabook de 4e génération, CeBIT 2013
Intel, Karen Regis et l’Ultrabook de 4e génération, CeBIT 2013.

Pas d’indication sur le poids, mais, selon nos informations, la partie tablette pèserait moins de 800 g (1,9 lbs). Une fonctionnalité à noter : un simple bouton permet d’élargir l’affichage d’une image de 11,6 à 13,3 pouces…

R&D en Europe, le datacenter du futur et ‘cloud’ ouvert

Par ailleurs, Intel a rappelé son engagement dans la R&D en Europe où le géant mondial des composants compte 40 labos, soit 4000 professionnels travaillant avec un écosystème de 40.000 développeurs.

Le géant du processeur a également mentionné son programme de contribution à l’innovation et à son financement, baptisé Quadrupple Helix, permettant de rapprocher des initiatives des pouvoirs publics, des universités et de la recherche (‘academic’), des fournisseurs et des citoyens.

Dans les développements ‘phares’ récents, Intel Allemagne a présenté le lauréat du Prix de l’Innovation de ce CeBIT 2013, un jeune ingénieur de l’Université de Saarbrück qui a développé une application graphique multi-écrans, capable de suivre, via une connexion réseau (câblé et sans fil), une tablette et un autre affichage à distance de façon dynamique (découpage en sous-parties d’écran) – ceci dans la lignée du concept ‘Display as a service‘ d’Intel.

Intel a également profité de cette conférence de presse pour mentionner ses investissements dans le programme City-Watch, consistant à apporter une expertise dans l’élaboration des stratégies d’économie d’énergie, de réduction de la consommation de CO², etc.

Intel a également récapitulé ses orientations stratégiques en direction du datacenter du futur ou ‘datacenter as a system‘, ainsi que sa vision de l’Open Cloud, non sans avoir fait un détour par le Big data (présentation par Gordon Greylish, VP sales & marketing Entreprises).