CES 2012 : Avec la Chromebox Samsung met les Chromebooks en boîte

Samsung accouche d’une déclinaison inattendue du concept de client léger connecté au Net Chromebook, sous la forme d’un mini PC sobrement dénommé Chromebox. Mais pour quoi faire ?

Samsung persiste à entériner les mérites du Chromebook, concept d’ordinateur sous Chrome OS et connecté aux services cloud lancé en juin 2011, pour lui offrir une déclinaison inattendue, sous la forme d’un HTPC (Home Theater PC) dénommé ChromeBox.

Présenté dans le cadre du CES 2012 et prévu pour la mi-2012, cet étrange terminal de bureau s’affichera à 400 dollars, sensiblement plus onéreux que les nettops traditionnels dont il singe l’apparence, à défaut d’en reprendre les fonctionnalités. A la solidité rassurante d’un boîtier en aluminium brossé s’alliera la richesse d’une connectique qui fait la part belle à un couple HDMI/DisplayPort, mais aussi à 5 ports USB 2.0, essentiellement destinés à accueillir des dispositifs de stockage externes. De quoi enrichir les capacités de stockage local alors que, par définition, les Chromebook sont amené à ne rien stocker en internet mais tout dans le « nuage ».

Rappelons que le concept de ces clients légers improvisés vise à réduire au maximum les tâches administratives de support et maintenance. Le clavier chiclet et la souris ambidextre fournis en standard nécessiteraient presque plus d’attention qu’une ChromeBox qui n’a toutefois laissé transparaître que ses attraits extérieurs, dissimulant jalousement ses entrailles.

Un mystère à tous les échelons

Quelle sera la capacité du disque intégré ? De la mémoire vive ? L’Atom qu’embarquaient les Chromebooks de première génération laissera-t-il la place à un processeur plus puissant ? Les paris sont ouverts, alors que force observateurs considèrent déjà cette entreprise comme une gageure, voire une gabegie que Samsung aurait pu s’épargner. Vendue à 400 dollars, la Chromebox reste plus onéreuse que la plupart des netbooks. Le consensus semble s’être sur-le-champ accordé à encenser la nécessité d’un tarif diminué de moitié.

Pour autant, quand bien même le peu de constructeurs qui l’ont adopté le déclinent à toutes les sauces, perdurent les traits aguicheurs de Chrome OS et tout particulièrement du navigateur Web éponyme, qui dépasse désormais Firefox  pour s’en aller tutoyer Internet Explorer. Ce qui, en soi, est déjà un concept.

Photo : Gizmodo.com