Pour gérer vos consentements :
Categories: DSI

Check Point Threat Emulation : Matrix version anti-malware.

En émulant en conditions réelles l’exécution d’un code suspect, la solution Threat Emulation de Check Point Software apporte une réponse efficace aux codes les plus malicieux, les moins repérables.
Antivirus, antibot (bot : agent logiciel interagissant avec des serveurs informatiques à l’insu de l’utilisateur), anti-intrusion… les solutions de protection contre les menaces électroniques savent de mieux en mieux détecter au plus vite des attaques qui se sont déjà produites, en divulguant et recevant au plus tôt les signatures de ces codes dès qu’ils sont repérés (y compris via des mécanismes de collaboration au niveau mondial, et même entre éditeurs concurrents).
Certaines peuvent même détecter des “comportements apparemment suspects”.
Néanmoins, la marge de manœuvre des hackers reste importante. D’où la nécessité d’intervenir en amont, et de jouer in vivo les éventuelles menaces pour les écarter. Ainsi, les attaques de type “Zero day” (exploit qui tire parti d’une faille non encore découverte) peuvent être déjouées.

Des lames logicielles à compléter

De la détection a posteriori…
La protection des systèmes d’information est majoritairement assurée via des passerelles de sécurité. Tout le trafic de données à analyser est alors redirigé vers ces équipements installés sur le réseau.
La solution Threat Prevention de Check Point Software combinait déjà trois types de protection : l’IPS/IDS contre les intrusions (Intrusion prevention system, Intrusion detection system), un antibot et un antivirus évitant l’infection de codes malveillants. En fait, la solution peut exécuter un ou plusieurs de ces lames (ou blades) logicielles.
Avec le nouveau module Threat Emulation, l’éditeur se propose de s’attaquer aussi aux malware de type “zero day”.

Deux modes de déploiemen

… à une réelle prévention.
« En mode traditionnel, il s’agit de détecter au plus tôt des malwares connus,» explique Ben Carmi, responsable produit chez Check Point Software. « Désormais, il s’agit également de détecter les malwares non connus a priori. D’où la nécessité d’une émulation en conditions réelles.»
Check Point Threat Emulation détourne les fichiers attachés aux e-mails ou téléchargés de type Microsoft Office ou Adobe PDF vers une sandbox.
Cet environnement reprenant la configuration à laquelle est destinée l’information ouvre les fichiers et le système examine tout ce qui se passe : comportement inhabituel, modification anormale du registre du système, connexion réseau ou processus système suspects, etc.
Si un problème est détecté, les données concernées sont bloquées dès la passerelle.
Les menaces détectées sont automatiquement remontées vers le Threat Cloud de Check Point.
Cela permet ainsi de partager ces informations avec toutes les passerelles déployées chez les clients de l’éditeur. Un processus qui assure une prévention optimale.

Page: 1 2

Recent Posts

Open Compute Project : les datacenters partagent des bonnes pratiques pour l’environnement

OVHCloud partage ses efforts environnementaux au sommet de l’Open Compute Project qui se tient à…

14 heures ago

Phi-3-mini : Microsoft lance son premier SLM

Avec Phi-3-mini, Microsoft lance un SLM conçu pour attirer une clientèle disposant de ressources financières…

15 heures ago

Apple : l’UE serait prête à approuver son plan pour ouvrir l’accès NFC

La Commission européenne serait sur le point d'approuver la proposition d'Apple visant à fournir à…

16 heures ago

IA et services publics : le gouvernement mise sur Albert et Aristote

Le Premier ministre a précisé les usages de l'IA dans les services de l'administration et…

17 heures ago

Meta Horizon OS sera-t-il le Windows ou l’Android de la VR ?

Sous la marque Horizon OS, Meta va ouvrir le système d'exploitation des casques Quest à…

2 jours ago

Treize ans après, fin de parcours pour Women Who Code

Après avoir essaimé dans 145 pays, la communauté de femmes de la tech Women Who…

2 jours ago