Après l’Anssi, les autorités françaises sont à nouveau la cible d’un collectif Anonymous. Lundi 22 février, des hackers protestant contre le rôle de la France dans le commerce des armes (la France est le 4e exportateur mondial d’armes, selon l’institut Sipri), ont revendiqué le piratage du portail du CIMD (Centre d’identification des matériels de Défense), rapporte Softpedia.
Plusieurs heures après cette revendication, ce portail métier du ministère de la Défense a été rendu inaccessible, une page statique livrant le message suivant aux internautes : « Le portail du CIMD est temporairement indisponible en raison d’activités de maintenance pour une durée d’au moins 24 heures. » Ce mardi 23 février, peu avant midi, le portail du CIMD était toujours inaccessible.
Les hackers auraient obtenu un accès à l’interface d’administration – un CMS (content management system) qui « ressemble à une ancienne plateforme de gestion de contenu » ou a été conçu « sur mesure » pour le ministère de la Défense, présume Softpedia, captures d’écran à l’appui –. Les pirates auraient également ciblé la base de données du site qui contient, notamment, des informations sur les fournisseurs et partenaires de l’armée, des noms d’utilisateurs FTP, des comptes et sessions PHP.
Cette affaire intervient alors que s’ouvre aujourd’hui, le procès de trois pirates informatiques âgés de 22 à 27 ans et se revendiquant de la mouvance Anonymous pour des faits commis il y a 3 ans. Suite à la coupure de Megaupload, des Anonymous ont mené des opérations de représailles visant notamment le site de l’Élysée et celui d’EDF.
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