Circulaire Ayrault sur le logiciel libre : les réactions des grands acteurs du secteur

Voici une compilation des réactions de plusieurs acteurs open source, suite à la publication de la circulaire Ayrault sur le logiciel libre : Alter Way, April, Dalibo, Linagora, Red Hat et Smile.

Lionel Allorge, président de l’April

Après la circulaire Fillon sur la généralisation de l’usage des formats ouverts, cette décision du Premier ministre est une bonne nouvelle pour l’administration française.

Nous espérons que le gouvernement Ayrault saura également faire profiter les citoyens français de sa bonne volonté en ce qui concerne le logiciel libre afin que cessent les inégalités dont ils sont victimes, par exemple en matière de DRM ou de vente liée.

Jean-Paul Argudo, directeur général de Dalibo

Ce document est une preuve remarquable de la réflexion poussée qui a été menée depuis des années au sein de l’administration. Cette recommandation, à la fois documentée et pondérée, met l’accent sur l’importance d’envisager le choix du logiciel libre comme une démarche pérenne permettant de réaliser des économies d’échelle sans sacrifier l’efficacité opérationnelle.

Avec ce document l’État montre l’exemple et ouvre la voie au remplacement par PostgreSQL de bases de données Informix devenues statiques par manque d’innovation ou de bases Oracle dont le coût se justifie difficilement.

Stéphane Gaillard, directeur France de Red Hat

L’étude en cours au sein des administrations publiques […] s’inscrit dans une démarche louable de rationalisation des investissements.

Dans le secteur particulier de la virtualisation open source, les avancées technologiques récentes ont été nombreuses et il est essentiel que cette option soit envisagée lors de la conception de systèmes d’information pour des besoins de service public, d’autant que des choix effectués dans le domaine de la virtualisation dépendra également la mise en œuvre d’infrastructures de type cloud parfaitement interopérables.


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Dossier Silicon.fr – Solutions Linux / Open Source 2012 : regain de vitalité pour les communautés