Citrix Hypervisor : une deuxième LTS pour l’ex-XenServer

Citrix Hypervisor 8.2 LTS XenServer

La dernière version de Citrix Hypervisor bénéficie d’un support étendu à 5 ans. Quoi de neuf depuis la précédente LTS lancée en 2017 ?

Voilà un peu plus de trois ans (février 2017), Citrix proposait une première LTS pour son hyperviseur XenServer.

Cette version avait apporté, entre autres, le live patching, la possibilité d’ajouter des vCPU « à chaud » sur les VM Linux et une intégration avec l’infrastructure hyperconvergée de Nutanix. Elle bénéficie d’un support standard de cinq ans, optionnellement extensible à dix.

La même durée s’applique à la deuxième LTS, tout juste publiée. Correspondant à la version 8.2 de Citrix Hypervisor (nouveau nom de XenServer depuis avril 2019), elle repose sur le noyau Linux 4.19. CentOS est mis à jour en version 7.5 sur le domaine de contrôle.

D’une LTS à l’autre, la liste des processeurs compatibles évolue. Une dizaine d’Opteron en sortent, tout comme les Xeon E3/E5/E7 Sandy et Ivy Bridge. Y entrent notamment les AMD EPYC 7xx2(P) et les Xeon 82xx/62xx/52xx/42xx/32xx (Cascade Lake-SP).

TLS 1.2 au minimum ; SMBv1 toléré

Sur le volet graphique, les principales nouveautés sont réservées à l’édition Premium de Citrix Hypervisor. Parmi elles, la possibilité d’utiliser plusieurs vGPU pour des tâches de calcul et d’inclure leur état dans les snapshots.

Niveau stockage, on aura noté la possibilité de créer des VDI de plus de 2 To. Ainsi que l’utilisation de SMBv3 par défaut (mais SMBv1 reste pris en charge). Concernant la sécurité, la prise en charge de TLS 1.0/1.1 n’est plus assurée.

Citrix annonce des performances améliorées pour l’importation et l’exportation de VM au format XVA. Mais aussi en I/O sur les blocs NFS de plus de 64 Ko. Chaque hôte – 64 maximum par pool – peut par ailleurs désormais accueillir jusqu’à 6 To de RAM et 448 vCPU.

Performance également améliorée pour XenCenter, qui utilise JSON-RPC à la place de XML-RPC pour communiquer avec l’hôte.
La console Conversion Manager y est dorénavant intégrée. On nous promet en outre une visibilité simplifiée du statut des licences et des correctifs disponibles. Tout comme la possibilité de spécifier un nom d’utilisateur et un mot de passe lorsqu’on passe par un proxy.

Photo d’illustration © Citrix – CC BY-ND 2.0