Clavier français : une norme pour remplacer Azerty

Clavier français

La nouvelle norme NF Z71-300 propose deux modèles de clavier pour respecter l’intégrité de la langue française et des langues régionales.

Utiliser un clavier qui respecte l’intégrité de la langue, c’est l’objectif de la norme NF Z71-300 publiée par l’ Association Française de Normalisation (AFNOR).

 » Certains caractères très répandus dans la langue française sont bien absents des claviers : c’est le cas par exemple des ligatures « e dans l’a » pour « et cætera », du « e dans l’o » de « œuf ». D’autres sont difficilement accessible ou absents, selon les systèmes d’exploitation. C’est le cas par exemple pour le [é] et le [ç] majuscules. » explique l’AFNOR.

Une restriction qui s’applique aussi aux langues régionales comme l’occitan, le corse ou le catalan.

Après plus de trois ans de travail et une enquête publique qui a recueilli des milliers de commentaires, la nouvelle norme dite « d’application volontaire » ( donc sans pouvoir de contrainte) est donc disponible pour  » les éditeurs de systèmes d’exploitation et aux fabricants de clavier pour ajuster, sans révolutionner, les claviers français ».

Azerty « optimisé » et Bépo

La  nouvelle norme propose deux modèles de claviers. 

Le premier dit  » azerty optimisé »  » contient les 26 lettres de l’alphabet et les chiffres ne changent pas de place, contrairement à certains autres signes tels que certaines voyelles accentuées, l’arobase, la ponctuation, le dièse (hashtag), les symboles monétaires, les accolades….  Les utilisateurs intéressés pourront donc facilement intégrer ces évolutions. » indique l’AFNOR

Modèle de clavier « azerty » optimisé

 

 

 

 

Modèle de clavier « bépo » optimisé

Le second modèle dit « bepo »  a déjà quelques adeptes.  » Ce modèle est aujourd’hui reconnu comme proposant la disposition la plus ergonomique et efficace possible pour la saisie du français et d’autres langues à alphabet latin, mais aussi pour la programmation. »

Cette norme est désormais à la disposition des fabricants qui souhaiteraient élargir leur gamme.
" Les entreprises et administrations pourraient en faire un prérequis dans leurs appels d’offres visant à renouveler leur matériel bureautique." précisent l'AFNOR.

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