À notre époque, il est difficile de concevoir d’utiliser un ordinateur sans une connexion Internet. Ce changement d’utilisation de l’outil informatique a cependant une incidence importante en terme écologique, comme le montre la dernière étude de Greenpeace, qui milite pour uncloud computingvert.
Qu’y apprend-on ? Tout d’abord que l’infrastructure du réseau et les centres de données provoquent autant d’émissions de CO²
que l’ensemble des PC et de leurs périphériques. D’ici 2020, Greenpeace estime que les émissions liées aux PC et aux terminaux connectés doubleront. Ceci est d’autant plus logique que le nombre de PC devrait quadrupler d’ici là, pour atteindre les quatre milliards d’unités, alors que le marché des téléphones mobiles doublera, avec près de cinq milliards de terminaux en circulation.
Les émissions relatives à l’infrastructure réseau ne devraient que peu bouger, malgré une consommation d’électricité plus que triplée. Les initiatives des grands acteurs en faveur des énergies renouvelables jouent ici un rôle crucial. Même constat pour les datacenters où la consommation électrique triplera d’ici 2020, mais où les émissions de CO² ne devraient croître que d’un facteur de 2,2 (257 millions de tonnes de CO² en 2020 contre 116 en 2007).
La montée des centres informatiques sera en grande partie due à la croissance des services en ligne et des offres de type cloud, qui se poursuit inlassablement, y compris en cas de crise économique, et qui nécessite d’importantes infrastructures. Dans ce domaine, Greenpeace souligne les efforts de Google et de Yahoo, et les choix malheureux de Facebook.
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