Le Cloud, moteur des ventes d’infrastructure IT

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Selon IDC, les ventes d’infrastructures cloud ont progressé de 25,5% au troisième trimestre 2017 par rapport à la même période l’an passé. Qui en profite ?

L’adoption du cloud continue d’accélérer à un rythme effréné.  En témoignent les ventes de produits d’infrastructures à destination des clouds publics et privés.

Selon le dernier rapport IDC « Worldwide Quaterly Cloud IT Infrastructure Tracker », celles-ci ont augmenté de 25,5% au troisième trimestre 2017 (comparé au même trimestre 2016) pour atteindre les 11,3 milliards de dollars.

L’étude révèle par ailleurs que les opérateurs de cloud public sont les principaux moteurs de cette croissance : les revenus liés à leurs achats de composantes serveur, réseau et stockage s’élèvent à 7,7 milliards de dollars au troisième trimestre de 2017 (soit 32,3% de croissance par rapport à un an plus tôt). Ils représentent ainsi 30,2 % des dépenses mondiales en matière d’infrastructure IT (contre 26,3% en 2016).

Parallèlement, les revenus liés aux clouds privés n’augmentent « que » de 13,1%. On notera au passage que, même si la tendance générale est à la baisse, les ventes de composantes d’infrastructure IT traditionnelles représentent encore 55,6% des dépenses globales mondiales engagées sur ce segment.

La bascule vers un monde IT majoritairement Cloud n’a donc pas encore eu lieu.

Parmi les acteurs en lice, c’est Dell EMC qui tire le mieux profit de cette transformation du marché. Le constructeur arrive en tête du trimestre avec 13,8% de part de marché devant HPE, Cisco, Huawei, Inspur et NetApp.

Sous l’angle de l’observatoire IDC, le pari au gigantisme lancé par Michael Dell en 2015 semble plus profitable que celui inverse de la division joué par HP à la même époque.

Le nouvel ensemble Dell EMC a vu ses ventes croître de 25,9% en un an alors que Hewlett-Packard Enterprise (HPE, séparée de HP Inc) doit se contenter d’une croissance de 6.9%.

D’autant que les données HPE traitées par IDC sont ici artificiellement gonflées puisque le cabinet d’étude y incorpore les ventes du chinois New H3C Group (une société dans laquelle HPE dispose d’une part minoritaire).