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Collaboratif et téléprésence : Cisco va élargir son offre hébergée

Pour rappel, le collaboratif de Cisco comprend :

  • Unified communications : Cisco revendique 50 millions de téléphones IP, plus de 200.000 utilisateurs des solutions de son offre UC dans le monde, et, à ce jour, 34 partenaires HCS (offre hébergée). Et, au passage, Cisco observe que ses partenaires et ses fournisseurs de solutions cloud ont contribué à hauteur de 22 % des revenus des services IT ;
  • la téléprésence : plus de 700.000 points de vidéocommunication ;
  • collaboratif : 5% d’utilisateurs de plus qu’Avaya ;
  • applications de collaboration : 1,8 milliard de minutes de réunion Webex Meeting par mois ; 1,4 million d’abonnés Jabber.

S’agissant de la téléprésence, qui est l’une des vocations premières de ces labs ici à Oslo, trois segments de marché sont couverts :

  • les plateformes (réseau, serveurs…) et les caméras ;
  • les systèmes multi-objectifs (notamment les salles de réunion préconfigurées) ;
  • les systèmes personnels.

(cf. notre slide-show, par ailleurs)


Oj Winge, Cisco Collaboration technology :  priorité au réseau et à la sécurité

Oj Winge, senior VP, general manager de la division Collaboration Technology, met en exergue le réseau et la sécurité :

Peter Karlströmer, Oj Winge (au centre) et Snorre Kjesbu, Cisco, à Oslo.

« Un élément clé, c’est clairement le réseau : c’est le ciment, entre toutes ces briques. Ce réseau est devenu intelligent : préférences, localisation, objets, » souligne ce patron d’une division mondiale et d’une activité qui, chez Cisco, mobilise 4500 personnes et génère 1 milliard de dollars de revenus, et environ 5 milliards, si l’on inclut la téléprésence, la téléphonie, les communications unifiées, les services webex et autres…

Les technologies de compression et de transport des données progressent encore. Des architectures, comme Medianet, apportent des contributions essentielles pour la détection des congestions, la gestion des labels de prioritisation. « Le réseau sera de plus en plus intelligent. »

Et de souligner que la version 9.0 d’UC Manager apporte une meilleure gestion de la bande passante, grâce, notamment à une amélioration des fonctions de gestion des appels (CAC, call admission control). Autre exemple d’amélioration, la fonctionnalité URI (Uniform Resource Identifier). Elle permet désormais aux utilisateurs d’atteindre tout point de terminaison dans le système en composant une adresse e-mail et non plus un numéro de téléphone.

Cisco, les architectures de réseau intelligent multi-devices.

S’agissant d’architectures réseau et de Medianet, Cisco cherche clairement à étoffer son avantage concurrentiel. L’argument consiste à dire que seul un couplage étroit entre réseau et équipements audiovisuels permet de gérer correctement les congestions et l’organisation du trafic.

À retenir qu’à l’avenir la technologie Medianet sera dans tous les ‘endpoints’, commutateurs et routeurs Cisco.

La sécurité constitue une autre brique essentielle du portefeuille : « L’acquisition de NDS, annoncée ce 31 juillet, est maintenant effective : leur technologie permet de consolider la sécurisation des contenus, des logiciels, dont ceux utilisés sur les set-top boxes (boîtiers vidéo, codecs), ainsi l’enregistrement vidéo numérique. »


La délicate intégration des iPad et autres tablettes

Dans les démos de réunions en téléprésence, le labo Cisco d’Oslo nous a présenté toute la panoplie, impressionnante, des divers systèmes de visioconférence pouvant s’intégrer dans des sessions de vidéoconférences en direct, entre deux salles de téléprésence « immersives »: poste PC desktop ou PC portable avec caméra intégrée ou externe, écrans spécifiques, ou caméra spécifique, capable de faire, automatiquement, la mise au point sur des documents présentés à plat devant la caméra. Et accès ‘live’ à partir d’une smartphone ou d’une tablette.

Concernant l’insertion des tablettes, dont l’iPad d’Apple en particulier, nous avons rencontré sur place à Oslo, un ingénieur français, Arnaud Caigniet, chef de produit (personal systems & solutions), qui encadre, entre autres, ces développements particuliers. Il constate : « Force est de constater que les OS, comme l’iOS d’Apple (iPhone, iPad) ne sont pas faciles à insérer dans de tels process de communication ‘live’. Typiquement, ils tolèrent mal le cofonctionnement de plusieurs applications, certaines en ‘front’ et d’autres en tâches de fond. Ainsi, il faut empêcher que certaines applications ne soient “tuées”, disons fermées alors qu’il est indispensable qu’elles restent ouvertes… »

Et commentaire sur le choix des solutions : « Seul un équipement dédié à la visioconférence garantit un fonctionnement parfait, puisqu’il ne s’appuie pas sur un OS ou du hardware non contrôlé. Finalement tout dépend de la criticité du business concerné. Un board de directeurs utilisera des solutions EX, MX, SX, ou TX, un ingénieur pour sa revue quotidienne de 10 minutes utilisera son iPad », observe Arnaud Caigniet.

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