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Les nouveaux commutateurs Dell supportent SDN et OpenFlow

Dell entend prendre position dans les trois domaines du SDN (Software-defined Networks) : la virtualisation des hyperviseurs, l’automatisation et l’ouverture des environnements réseaux physiques, et l’OpenFlow, la couche protocole de communication open source des réseaux.

Chez Dell, c’est FTOS, le système d’exploitation de Force10 Networks, qui sert de fondation à la stratégie SDN du fabricant. Les nouveaux commutateurs Dell S4280T embarquent FTOS. Ils offrent la capacité de migrer d’Ethernet 1GbE à 10GbE via une connectivité 10GBASE-T, qui permet de consolider une communication en 10GbE avec les serveurs sur les entrées/sorties (I/O).

Le trafic LAN et SAN peut également être consolidé sur les fabriques iSCSI ou FCoE (Fibre Channel-over-Ethernet) 10GbE, avec 4 ports entrants 40GbE. Les commutateurs supportent les technologies de virtualisation VMware et Citrix. Ils sont interopérables avec les cartes d’interface NIC (Network Interface Card) que l’on retrouve chez Broadcom, Emulex, Intel et Qlogic.

Dell prend position sur SDN

C’est pour répondre à cet objectif que le fabricant texan a annoncé l’arrivée de nouveaux commutateurs (switch) réseaux à son portefeuille, qui offrent de nouvelles capacités d’automatisation, qui supportent la virtualisation embarquée, ainsi qu’OpenFlow. Ce dernier sera même porté sur l’ensemble des commutateurs existants.

L’annonce de Dell fait suite à celle de Cisco plus particulièrement destinée à sa plateforme Open Network Environnement, qui embarque un logiciel de gestion du cloud hybride et qui offre des capacités d’extensibilité.

HP et Juniper ont également pris position sur ce marché, ainsi que certains éditeurs comme VMware avec l’acquisition de Nicira, Oracle, ou encore la start-up Big Switch Networks que nous suivons depuis quelque temps (lire « Big Switch Networks : les solutions OpenFlow en marche » et « Une nouvelle fée se penche sur Big Switch Networks et le SDN« ).

Pourquoi SDN ?

SDN vient placer une couche d’abstraction au-dessus de la couche réseau matérielle. Elle agit comme un hyperviseur, d’où la considération du SDN comme une vision de la virtualisation des réseaux (lire « Le SDN (virtualisation du réseau) s’impose au datacenter et au cloud« ).

Il faut cependant que les logiciels intégrés à la couche SDN soient capables de reconnaître les composants du réseau, en particulier les commutateurs.

Soit ils reconnaissent les protocoles propriétaires embarqués sur le switch, c’est la première étape de développement d’un logiciel employée par les concepteurs des commutateurs pour disposer de leur propre solution SDN. Soit ils profitent d’un protocole universel et open source, et c’est là qu’OpenFlow – open source, et donc ouvert et générique – entre en jeu.


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