Comparatif: les navigateurs face aux défis du web 2.0
Ce dossier tente de répondre à une question importante : quel est le plus rapide des navigateurs web du marché ?
Peacekeeper est un ensemble de tests proposé par Futuremark. Il regroupe des cas courants et passe au crible aussi bien la capacité de calcul du moteur JavaScript que la vitesse de rendu du moteur HTML.
Premier constat, les produits estampillés Microsoft échouent tous à ce test. Soit ils plantent purement et simplement, soit ils n’exécutent qu’une partie des travaux demandés.
Là encore, Chrome et Safari marquent des points. Opera s’en sort également avec les honneurs. Chez Mozilla, si les résultats sont corrects, tout le monde doit attendre avec fébrilité les sorties de Firefox 3.5 et de SeaMonkey 2.0.
Un test extrême
Dromaeo est un benchmark créé pour les besoins des produits Mozilla. Certains éléments torturent les navigateurs. C’est ainsi le cas avec « RayTracer », très lent, ou « Strings », qui a saturé la mémoire de Safari 3.2.2 et de SeaMonkey 2.0a3. Très complet, Dromaeo est de loin l’outil le plus probant pour évaluer la rapidité d’un navigateur web.
Cela devient une habitude ; Chrome et Safari 4 laissent la concurrence sur place. Toutefois, les résultats de Firefox 3.5, et même de Firefox 3.0.10, sont loin d’être ridicules. Les produits Microsoft ferment (toujours) la marche, quoiqu’Internet Explorer 8 se montre un peu plus véloce que ces deux prédécesseurs.
Chrome 2.0 est donc le grand vainqueur de ce mini-dossier. Malgré tout, certains utilisateurs seront prêts à accepter la lenteur – toute relative – de Firefox, en contrepartie de ses nombreuses fonctionnalités. Une chose semble cependant acquise : notre machine de test est bien plus rapide sous Firefox 3.5 que le plus puissant des Core 2 Duo ne le sera sous Internet Explorer 8.
Cet élément sera à prendre en compte lorsque vous mettrez en place vos budgets de renouvellement du parc informatique : changer de navigateur est parfois bien plus rentable que de changer de machine !
