Compuware accentue son approche ‘service’ et ‘exigences métier’

L’éditeur, spécialisé dans la performance des applications informatiques, a
profité d’une convention « clients » ce 15 novembre pour évoquer l’anonymisation
des données confidentielles, les exigences métier et les tests d’applications

Comme s’il s’agissait de mettre un peu plus la pression sur les directions informatiques… Compuware n’hésite pas à brandir les résultats critiques d’une étude-sondage auprès de 150 responsables S.I.

L’éditeur relève que pas moins d’un service informatique sur 2 déplore que, lors du déploiement des applications, celles-ci ont 1 sur chance sur 2 seulement de ne pas échouer! Bien sûr, un tel constat justifie la vision -et le business- de Compuware (fiabiliser et optimiser le S.I), mais tout de même l’avertissement mérite un temps d’arrêt (cf. l’encadré, ci-après).

Compuware accentue son offre en direction des DSI, tous soucieux de rendre leurs applications effectivement performantes, disponibles. Ils s’inquiètent légitimement d’être conformes aux nouvelles réglementations.

Ainsi, pour la « gestion des exigences métier« , Compuware vient d’introduire OptimalTrace, qui prend le relais de SteelTrace, aux côtés de DevPartner, OptimalJ, Xpediter, Uniface…

Autre axe stratégique décrit par Jean-Louis Marty, directeur Opérations chez Computerware France: « l’usine de test » (test factory): pour l’éditeur, c’est clairement un nouveau fer de lance.

La gestion de la performance informatique se situe à la charnière entre  » référentiel métier » et « référentiel technique ». Entre la maîtrise d’oeuvre et la maîtrise d’ouvrage (qui implique la gestion des exigences métier), entre les risques techniques et les risques « business », le référentiel de tests s’impose, avec la phase test de criticité ou RBT (risk based testing). Les équipes peuvent ainsi efficacement travailler autour des « cas de tests » et des « données de tests ».

En pratique, dans cet objectif de gestion des tests, tout l’enjeu consiste à mettre en place un cycle vertueux entre modification fonctionnelle et modification technique, capable de faire l’analyse d’impact en tenant compte à la fois du référentiel métier et du référentiel technique.

Autre chantier: l’anonymisation des données confidentielles

Compuware France déclare être également sollicité par ses grands clients et partenaires (comme Axa, Atos Origin, Capgemini…) pour un dossier critique: l’obligation légale de rendre anonymes les données personnelles détenues par les banques, compagnies d’assurance, organismes sociaux… L’éditeur dispose d’une solution, « Data Privacy« , annoncée comme « conforme aux préconisations de la CNIL » (Commision Nationale Informatique et Liberté) et conforme à la nouvelle législation européenne.

Enfin, Compuware France se propose également d’accompagner les chantiers de « voix et image sur IP« . L’éditeur cite la prédiction du Gartner group: « Dans 4 ans, 95% des entreprises seront « full Internet ». Or, on sait que certaines organisations rechignent à basculer vers le « tout IP » et préfèrent travailler sur des scénarios de migration douce.

_____ Une application sur deux aurait 50% de chances d’échouer

Une étude menée par Compuware auprès de 150 décideurs IT en Europe révèle que la moitié des déploiements d’applications sont susceptibles d’échouer lors de la mise en production.

Ce manque de confiance dans la mise en production serait le résultat de mauvaises pratiques:

56% des responsables informatiques ont répondu qu’ils ne disposent d’aucune méthodologie formelle de gestion de la performance,

33% avouent être peu efficaces dans leurs efforts de réduction des défauts de performance.

Commentaire de Compuware: « Il semble difficile de croire que les entreprises n’aient toujours pas adopté une approche proactive, alors qu’elles mesurent directement l’impact d’une telle démarche. Les responsables informatiques doivent s’investir dans la mise en ?uvre des meilleures pratiques de gestion de la performance.  »

Seulement 29% des entreprises impliquent l’ensemble du département informatique dans la mesure de la performance globale de l’entreprise. Elles reconnaissent le rôle et l’importance de chacun des domaines (opérations, développement, test). Les autres entreprises n’impliquent qu’une seule équipe parmi celles décrites plus haut, au lieu de partager les responsabilités avec chacune d’entre elles.

Enfin, 71% des responsables informatiques ont reconnu qu’ils comptaient sur les utilisateurs finaux pour les prévenir des défaillances qu’ils rencontrent.

« Cela veut dire que les entreprises n’abordent ces défaillances qu’une fois les dégâts constatés« …