Concurrence: Google dans le collimateur de Bruxelles, suite à des plaintes 'anti-trust'

Google est accusé d’entrave à la libre concurrence par trois firmes européennes, dont une filiale de Microsoft. Bruxelles accuse réception

L’Europe n’aime guère les situations de monopole ou de quasi-monopole, sauf à parler de « service public ». Dans le cas de Google, il est clair que le géant des moteurs de recherche n’a pas que des amis.

En France, il a récemment fait l’objet de remarques acerbes et de piques directes, y compris en provenance du président de la République qui a explicitement demandé des investigations sur les montants de chiffre d’affaires officiellement déclaré sur le territoire… (cf notre récent article: Google visé par Nicolas Sarkozy ).

Nouvel épisode ce 24 février: la Commission de Bruxelles a confirmé qu’elle examinait les plaintes déposées par trois concurrents européens. Ceux-ci ont lancé une action contre Google pour concurrence déloyale. Mais pour l’heure, la Commission ne dit pas qu’elle a commencé ses investigations à charge, mais affirme qu’elle a informé le géant américain de la réception de ces plaintes et lui a demandé de lui répondre.

Les trois plaignants sont le site français eJustice, spécialiste du secteur juridique, le portail allemand Ciao.de, filiale de Microsoft, le site comparateur de prix, Foundem.co.uk (installé au Royaume-Uni).

Leurs griefs, selon le Wall Street Journal, porteraient sur les modalités de recherche en ligne et sur la publicité liée aux requêtes sur Internet.