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Conteneurs : l’empreinte des hyperscalers grandit tous azimuts

Orchestrateurs, registres, plug-in, moteurs serverless… Les offres des hyperscalers gagnent du terrain dans les environnements de conteneurs. Tout du moins d’après les dernières données de Datadog.

La plate-forme de monitoring et d’analyse vient d’actualiser son Container Report, basé sur l’étude des usages de ses clients. D’une année sur l’autre, l’échantillon pris en compte est du même ordre de grandeur : 1,5 milliard de conteneurs.

Certaines tendances se confirment. À commencer par la percée régulière de Kubernetes. L’orchestrateur a franchi les 50 % de taux de pénétration chez les clients de Datadog qui utilisent des conteneurs. Taux qui croît depuis des années sur un rythme stable.

Exploiter Kubernetes chez un hyperscaler signifie souvent adopter son orchestrateur managé. Le phénomène s’illustre en particulier chez Google : GKE est la distribution de 90 % des clients qui utilisent Kubernetes (stable par rapport à 2019). Sur Azure, on en est à 75 % pour AKS (pas de statistiques fournies l’an dernier). Et chez AWS, à 50 % pour EKS (+10 points environ).

Les « trois grands » du cloud public parviennent aussi à imposer leurs registres. Ces derniers captent désormais 39 % des images de conteneurs. Et se rapprochent de la référence Docker Hub (50 %). GitLab se positionne en tête sur les 11 % restants, devant JFrog.

Des hyperscalers tout-terrain

Les daemonsets sont un autre terrain sur lequel les hyperscalers commencent à poindre. En particulier AWS. Pour les environnements hébergés sur son cloud, Amazon VPC CNI est le plug-in réseau de référence. Tous déploiements confondus, Calico s’impose, suivi de Flannel et NGINX.

Du côté d’AWS, on aura aussi noté la progression de Fargate. L’an dernier, 19 % des organisations hébergeant des conteneurs chez la filiale d’Amazon exploitaient ce moteur d’exécution de conteneurs en serverless. Elles sont cette fois 32 %. La prise en charge d’EKS, effective depuis fin 2019 en complément à celle d’ECS, n’y est pas étrangère.

Parmi les tendances qui se confirment d’année en année, l’âge des distributions Kubernetes. L’orchestrateur bénéficie en moyenne d’une mise à jour tous les trois mois. Mais les dernières versions ne sont pas forcément les plus implantées. Là encore, les hyperscalers y sont pour beaucoup.

Nouveauté 2020 du Container Report, un point sur l’usage des ressources de calcul. Et un enseignement : le décalage est grand entre les capacités que réservent les pods et celles dont ils se servent effectivement. Remarque qui vaut tout autant pour le CPU que la RAM.

Illustration principale © everythingpossible – Fotolia

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