Pour gérer vos consentements :

Conteneurs : Google donne à Kubernetes la maturité et une fondation

Plusieurs acteurs de l’IT sont venus à l’OSCon (Open Source Convention) qui se déroule à Portland pour démontrer leur savoir-faire dans ce domaine. La première journée a été marquée par un focus sur la technologie des conteneurs, popularisée par Docker. Mais c’est Google qui a été la star et plus particulièrement son outil d’orchestration et de gestion des conteneurs, Kubernetes. Ce dernier, dévoilé en juin 2014, permet de déployer des conteneurs sur un lot de machines, d’en surveiller le (bon) fonctionnement et d’assurer leur réplication. Une offre idéale pour administrer des conteneurs Linux sur une infrastructure de type Cloud public. Ce projet a reçu le soutien de plusieurs sociétés comme Microsoft, IBM, Docker, etc.

Kubernetes 1.0 plus stable et mature

Lors de la conférence, Google a annoncé la publication de la version 1.0 de Kubernetes. Pour aboutir à ce résultat, la firme de Mountain View a reçu 14 000 commits provenant de 400 contributeurs. Parmi les différentes fonctionnalités, Google a amélioré le service de déploiement et de gestion des workload en production en intégrant du load balancing, DNS, évolutivité, analyse du comportement de l’application, etc.

[Lire notre dossier : Docker, déjà bon pour le service]

Sur la partie stockage, Kubernetes supporte les disques persistents de Compute Engine, mais aussi AWS Elastic Block Store et NFS. Pour les déploiements en cluster, la gestion se fait de manière dynamique et en temps réel. Il est possible partitionner un cluster via les spacesnames pour un contrôle plus granulaire des ressources. Ainsi, un cluster peut être segmenté en différentes applications ou pour des environnements de tests ou de production. Enfin du côté des API, Google annonce plus de stabilité y compris pour clusters de taille importante (1000 conteneurs) et un nombre de nœuds conséquent (100).

Un chaperon nommé CNCF

En complément de cette annonce produit, Google a dévoilé la Cloud Native Computing Foundation (CNCF). Il s’agit d’une initiative épaulée par la Fondation Linux et comprend déjà plusieurs membres comme AT&T, Box, Cisco, Cloud Foundry Foundation, CoreOS, Cycle Computing, Docker, eBay, Goldman Sachs, Google, Huawei, IBM, Intel, Joyent, Kismatic, Mesosphere, Red Hat, Twitter, Univa, VMware et Weaveworks. La CNCF a pour vocation de s’assurer de la bonne exécution des applications dans des environnements Cloud. Si Kubernetes sera le principal service mis en avant au sein de cette fondation, d’autres solutions comme Mesos de Mesosphere ou Swarm de Docker trouveront leur place. Cette initiative intervient quelque mois après le lancement de l’Open Container Project pour éviter l’éclatement de la technologie des conteneurs en de multiples chapelles incompatibles entre elles.

A lire aussi :

Red Hat prend fait et cause pour Docker… enfin presque

Docker : une marche vers la maturité sur fond d’innovation

crédit photo : Serz_72 / Shutterstock

Recent Posts

Ce qui va changer dans l’offre VMware d’OVHcloud

De la migration vers VCD aux engagements pour les clients SecNumCloud, OVHcloud esquisse le devenir…

42 minutes ago

OpenAI ouvre son premier bureau en Asie au Japon

OpenAI ouvre son premier bureau en Asie à Tokyo. Quelques jours après l'annonce d'un investissement…

53 minutes ago

Les leçons d’une start-up sur l’usage de l’API OpenAI

Après 500 millions de tokens traités avec GPT-3.5 Turbo et GPT-4 via l'API OpenAI, une…

20 heures ago

OpenAI licencie deux chercheurs suite à des fuites d’informations

OpenAI licencie deux chercheurs pour avoir divulgué des informations. Il s'agit du premier bouleversement connu…

22 heures ago

ESG : comment le « datacenter vert » gagne du terrain

Pour combiner performances cloud et responsabilité environnementale, le datacenter évolue de fond en comble. Les…

24 heures ago

OpenTofu-HashiCorp : frictions autour de la licence BSL

Mis sous pression par HashiCorp, le projet OpenTofu se défend de toute appropriation illégale du…

1 jour ago