Contenus mobiles : 6 millions d'utilisateurs en France

Les jeux vidéo arrivent en tête, musiques et vidéos sont loin derrière

Encore une étude qui illustre la montée en puissance du téléchargement de contenus sur mobiles en France. L’essor des réseaux haut débit mobile, les bonnes ventes des mobiles multimédias et des smartphones (+131% en 2007) et surtout, la multiplication de forfaits data illimités chez les opérateurs n’y sont pas étranger.

Selon Gfk, six millions de Français téléchargent des contenus depuis leurs mobiles. Ce marché a ainsi totalisé près de 80 millions d’actes d’achat en 2007 pour un chiffre d’affaires de 200 millions d’euros TTC (hors coûts de transfert). En Europe occidentale, ce montant atteint quelques 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires (TTC).

Au palmarès des contenus les plus téléchargés, quelques surprises sont à noter. Les jeux vidéo sont désormais en tête avec 56,7 millions d’euros de chiffre d’affaires et 13,3 millions de titres téléchargés soit un prix moyen de 4,2 euros. Les images viennent juste derrière avec un revenu annuel de 56 millions d’euros, pour 20 millions d’unités.

Les sonneries, longtemps au top, ont généré 54,4 millions d’euros l’an passé mais ce contenu reste en tête en termes quantitatif avec 22 millions de ‘ringtones’ téléchargés. Loin derrière on trouve les titres de musique (19 millions d’euros pour 15,9 millions d’unités) qui sont en plein essor (+18% en valeur) et les vidéos (15,6 millions d’euros pour 6 millions d’unités).

« Le jeu constitue désormais le premier segment du marché en terme de revenus devant les sonneries pour mobiles, dont les ventes déclinent en raison de la disparition du polyphonique, de la concurrence de plus en plus évidente du téléchargement de titres musicaux complets, et du développement du « sideloading » (transfert de fichier d’un PC vers un téléphone) », explique Gfk.

Mais ces bons chiffres ne sont qu’un début. En effet, seuls 16,4% des 15 ans et plus possesseurs de téléphone mobile téléchargent des contenus, soit 5,8 millions d’individus. La marge reste donc très importante. Une bonne nouvelle pour les éditeurs mais surtout pour les opérateurs.