Coûts de stockage : à quand des solutions alternatives ?

IDC annonce des dépenses pharaoniques autour de l’alimentation et du refroidissement des centres de données

Selon IDC, les dépenses mondiales autour de l’alimentation et du refroidissement des disques utilisés pour le stockage des données d’entreprises externes ont atteint 1 milliard de dollars en 2007. Le cabinet s’attend à ce que ce chiffre culmine à 1,8 milliard de dollars d’ici la fin de l’année, incitant les professionnels de l’informatique à rechercher des alternatives moins gourmandes en énergie.

« Les besoins en stockage des centres de données augmentent de 50 à 55 % par an, mais les capacités de disques durs n’augmentent que de 30 à 35 % par an », explique Dave Reinsel, directeur de la section stockage et semiconducteurs chez IDC.« Pour suivre ce rythme de croissance, vous devez soit ajouter sans cesse de nouveaux disques durs, soit rechercher des alternatives pour éviter de racheter des disques durs. »

IDC estime que l’industrie du stockage vendra près de 8 fois plus de disques entre 2008 et 2012 qu’au cours des 11 dernières années. Les fabricants ont rapidement commencé à proposer des systèmes de serveur basés sur des disques SSD (Solid State Drive) à base de technologies à mémoire Flash; HP et Sun Microsystems ont d’ores et déjà annoncé des options SSD pour leur gamme de serveurs.

Le stockage SSD à mémoire Flash offre des avantages incontestables en termes d’économie d’énergie par rapport aux technologies de stockage traditionnelles, mais il demeure beaucoup plus coûteux que ses prédécesseurs.

« Les fournisseurs doivent aller plus loin pour promouvoir et développer les stratégies de stockage écologiques, ce qui passe par une reconception des centres de données, par la consolidation des données et par la réduction des données », rappelle Dave Reinsel.

IDC recommande aux entreprises qui recherchent des solutions de stockage plus écologiques d’envisager l’option du « contrôle de l’approvisionnement« , où l’espace est alloué aux serveurs sur une base de ‘juste-à-temps’ (approvisionnement en quasi temps réel).