Cybersécurité : Dell étudie la vente potentielle de RSA

Dell Technologies étudierait la vente de RSA Security pour une valorisation d’environ un milliard de dollars, a rapporté Bloomberg.

La firme informatique américaine dirigée par Michael Dell considère les conditions d’une vente potentielle de sa filiale RSA Security pour une valorisation d’environ 1 milliard de dollars, dette comprise, a relevé le groupe de médias Bloomberg.

RSA, entité dont Dell a hérité lors du rachat d’EMC en 2016, affronte une concurrence rude sur le marché des solutions de cybersécurité. En outre, les spéculations vont bon train quant au prix de vente envisagé, bien inférieur aux 2,1 milliards de dollars déboursés par EMC en 2006 pour acquérir RSA.

C’est dans ce contexte que les discussions ont débuté. Mais, à ce stade, rien ne garantit que la vente soit l’option privilégiée par Dell, a indiqué l’agence de presse.

Vendre, acheter ou intégrer ?

Gestion des informations et événements de sécurité (SIEM), management du risque et de la conformité, gestion des identités et des accès (IAM)… RSA gère une offre étendue de cybersécurité. La société est surtout connue pour ses tokens ou jetons d’authentification SecurID. Elle l’est aussi pour sa conférence annuelle qui engage un vaste réseau de partenaires.

Mais RSA Security fait face à une concurrence exacerbée, notamment dans l’IAM en mode cloud, avec des acteurs comme Okta, OneLogin et Ping Identity.

Dell Technologies, de son côté, ne veut pas se couper d’un marché porteur tel que celui de la cybersécurité. En revanche, l’entreprise qui a fait son retour en Bourse en décembre 2018, soit cinq ans après avoir quitté la cotation, étudie différentes pistes pour optimiser son portefeuille de marques et réduire sa dette.

Vendre tout ou partie d’un actif, intégrer ou acheter de nouvelles briques applicatives ? Dell Technologies hésite. Dans la sécurité IT, le groupe est également propriétaire de SecureWorks. Ce dernier, fournisseur de services managés de sécurité, a lui aussi fait l’objet de négogations autour d’une vente en début d’année 2019.